Si tout le monde retiendra le panier et la performance historique de Kobe Bryant, les Lakers se sont tout de même rassurés contre les Hornets (103-87). Ont-ils pour autant été rassurants ? Pas forcement, mais l’essentiel est là : une victoire. Pour ainsi éviter d’aborder le choc contre Oklahoma City avec 3 défaites de suite.
Bryant aura fait son match en plus de son record, Dwight Howard aussi mais les Hornets auront résisté toute la première mi-temps avant de céder dès le début de la seconde. À défaut de tout le temps briller, Los Angeles devra réitérer ce genre de performance contre des petites équipes, mais la constance n’est pas encore le maître-mot à Hollywood. Ce match est en le dernier exemple en date.
LE MVP
Kobe Bryant. Le héros de la soirée bien sûr. Pour son rendez-vous avec l’histoire, Bryant ne voulait pas se manquer. Il a attendu les dernières minutes de la première mi-temps pour inscrire le panier que tout le monde attendait. Ensuite, libéré du record, il a fait le boulot. Adroit (10/17) et en jambes, il est monté très souvent au dunk notamment en contre-attaque et il n’a rien forcé. Pour preuve, il n’a perdu qu’un ballon. Parfait pour alimenter Dwight Howard poste-bas, Bryant (29 pts) a été essentiel sans pour autant tirer le jeu des Lakers vers lui. Le parfait équilibre, trop rare ces derniers matches.
LE FAIT DE JEU
Le début de seconde mi-temps des Lakers. Après une première mi-temps insipide, les Lakers sont revenus des vestiaires avec plus d’envie et de sérieux. Plus appliqués, plus durs en défense, ils ont passé un 13-0 en 5 minutes aux Hornets. Menés d’un point, il se sont retrouvés à +12 au moment du temps mort de Monty Williams, qui voulait stopper l’hémorragie. Une situation confortable mais qui n’a pas toujours suffi aux Lakers cette année. Mais avec le sérieux de Bryant et le bon match de Dwight Howard, les Lakers ont assuré la victoire tranquillement. De la sérénité, une vertu qui manque à Los Angeles depuis le début de saison.
LA STAT
Les pourcentages au shoot des Lakers. 46.3 % en global et 46.4 à 3 pts. Les Lakers ont retrouvé la mire, avec un pourcentage plus proche des 50 % durant une grande partie de match, le garbage time et son lot de shoots ratés ayant atténué cette tendance. Même si ce ne sont que les Hornets en face, réussir ce genre de performance est essentiel pour la confiance. On peut même ajouter les 72.7 % aux lancers-francs, cela n’est pas encore merveilleux mais c’est toujours mieux que les 64.5 contre Orlando par exemple.
LA SATISFACTION
La seconde mi-temps des Lakers. Après un premier acte globalement suffisant mais pas assez pour mener (48-47), les hommes de Mike D’Antoni ont appuyé sur le bouton et ont mis les bouchées doubles. Encaissant seulement 39 pts (16 puis 23), Los Angeles a aussi surpassé les Hornets en attaque avec 56 pts. Un joli différentiel de 17 pts pour une mi-temps réussie.
LE BIDE
Roger Mason Jr. Difficile de trouver un bide dans l’équipe des Hornets. Les futurs Pélicans n’ont pas manqué leur match, mais ils sont tombés sur plus fort. Seul Roger Mason a semblé dépassé, mais comme ces derniers matches. Un seul panier, un double-pas en dernier quart-temps, sur 7 tentatives et 3 fautes plus 2 ballons perdus. 3 petits points au compteur et un match à oublier pour l’ancien Knick.
A PART CA
Metta World a lui aussi dépasser une barre symbolique, celle des 12 000 pts en carrière. Il est devenu le 6ème joueur de l’histoire à compiler 12 000 pts, 4000 rebonds, 1000 paniers à 3 pts et 1500 interceptions. Il rejoint Kobe Bryant, son coéquipier, Paul Pierce, Jason Kidd, Gary Payton et Reggie Miller… Dwight Howard (18 pts, 8 rebonds, 5 contres) a fait un bon match et il a sorti quelques mouvements « à la Hakeem Olajuwon »… Si les Lakers avaient un doute sur Ryan Anderson et ses qualités de shooteur, ils sont probablement désormais convaincus car l’ancien Magic marque 31 pts à 5/8 à 3 pts et prend 9 rebonds.
[videopub https://www.youtube.com/watch?v=MEoX5MxZ6zo]
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.