Les Lakers ont enfin débloqué leur compteur de victoires à l’extérieur et ils l’ont fait avec la manière.
Les hommes de Mike D’Antoni ont dominé la partie de bout en bout et n’ont pas été menés une seule seconde dans ce triomphe contre les Mavericks (115-89).
Dans une soirée où tout a réussi aux Angelinos, c’est Metta World Peace (16 pts, 6 rbds, 5/7 à 3 pts) qui a marqué les 10 premiers points de son équipe !
L’homme qu’on appelait Ron Artest a même terminé le premier quart avec 16 unités au compteur. Une réussite qui a déteint sur tous ses coéquipiers. Les Lakers ont livré un festival d’adresse toute la soirée, notamment à longue distance (12/22).
À l’inverse, Dallas s’est rapidement retrouvé dans le trou à cause d’une maladresse rédhibitoire. O.J. Mayo (13 pts à 5/15) et surtout Darren Collison (2 pts à 1/10) ont copieusement arrosé. Même de près, Chris Kaman (4 pts à 2/12) n’est arrivé à rien.
Dans ces conditions, l’écart a grimpé à toute vitesse. Treize points à la fin du premier quart (36-23) puis 27 à la pause (65-38). Avec Rodrigue Beaubois (8 pts) sur le terrain, Jae Crowder (15 pts) a bien réduit l’écart dans le cours du deuxième quart. Mais un Kobe Bryant très altruiste jusque là a alors pris les choses en main en marquant 11 points pour mener un 16-4 avant la mi-temps.
« On a fait tourner le ballon comme on doit le faire »
La deuxième moitié du match a permis à D’Antoni d’aller piocher très loin dans son banc et de faire jouer tous les hommes de son effectif. Dallas n’a pas eu le choix et Rick Carlisle a fini par faire la même chose.
Le fait marquant de cette rencontre, ce sont donc ces Lakers qui ont enfin déroulé en attaque, comme c’était attendu depuis la constitution de leur équipe.
« Nous avons beaucoup d’armes en attaque. Nous devons les utiliser et on ne le faisait pas avant. Nous avons fait tourner le ballon comme on doit le faire », a expliqué un Antawn Jamison retrouvé (19 pts, 15 rbds) après la rencontre.
Aucun joueur Californien n’a marqué plus de 20 points mais ils sont six à plus de 10 unités. De quoi équilibrer de nouveau le bilan de l’équipe (7 victoires – 7 défaites). De quoi aussi gâcher le millième match en carrière de Vince Carter.