Reggie Miller : "oui, j'ai poussé Greg Anthony..." • Basket USA

C’est la magie du Hall Of Fame. Chaque année, une légende du basket monte sur l’estrade, entourée de ses idoles, et devant les plus grands joueurs de l’histoire d’hier (Michael Jordan et Magic Johnson étaient là) et d’aujourd’hui (LeBron James avait fait le déplacement), il raconte sa carrière ou des évènements très personnels.

Michael Jordan, Magic Johnson ou encore Dennis Rodman nous ont donné des frissons lors de leur discours d’intronisation. Cette nuit, Reggie Miller fut de la même trempe. 18 minutes de speech, sincère et émouvant, au point de faire pleurer sa soeur.

Extraits de son discours.

Sur Cheryl Miller

« Si je suis là devant vous, c’est parce qu’il y a une femme qui mérite la plus grande des reconnaissances. Cheryl, c’est toi. Beaucoup de gens rêveraient de vivre aux côtés du meilleur dans un domaine. Moi, je viens juste d’entrer au Hall Of Fame aux côtés de la plus grande joueuse de tous les temps. Je suis fier de dire que je ne serais pas là sans toi. »

Sur Magic Johnson

« Magic m’a appris à mentir et tricher, et donc à gagner par n’importe quel moyen. »

Les 8 points en 9 secondes

« Je dois le dire ici, devant vous tous. Oui, j’ai poussé Greg Anthony sur le 2ème 3-points. Mais l’arbitre ne l’a pas vu. La fin justifie les moyens dirait Magic Johnson. Donc, je m’excuse Greg. Je ne l’avais jamais dit publiquement. J’espère qu’on est OK. »

Michael Jordan

« Eh oui, j’ai aussi poussé Michael Jordan. Mais je l’avais vu tellement fois de faire ça, que je pense que c’était OK. Pourquoi je ne l’ai jamais ouvert face à lui ? Je vais raconter une anecdote. Lors d’un match de présaison, j’avais marqué 10 points à la mi-temps, et lui en était à 8. Chuck Person me dit d’aller le chambrer. Je me vois ouvrir la bouche, et parler à Michael Jordan. Il finira le match avec 40 points, et moi 12. Depuis ce jour-là, face à lui, j’ai laissé mon match parler, et j’ai compris qu’il fallait que j’élève mon niveau de jeu. »

Donnie Walsh

« Merci d’avoir fait le pari de choisir dans la draft un gars frêle aux grandes oreilles. »

Larry Bird

« On ne connaît pas la pression tant qu’on n’a pas joué pour Larry Bird. Lorsqu’on allait jouer à Boston, c’est comme si nous étions menés 3-0 dans une série de playoffs. »