Scott Brooks en pôle pour rester

Au Thunder, Scott Brooks a remplacé P.J Carlesimo avec le statut de simple intérimaire. La NBA a déjà livré de jolis contes de fée d’entraîneurs passés d’un CDD fragile à un costume de coach-vedette. L’ancien meneur des Rockets sera-t-il un nouveau rêve américain made in NBA ?

Si le GM du Thunder, Sam Presti, a déjà assuré attendre la fin de saison et les quelque 40 matches au programme avant de prendre une décision, il suffit de savoir ligne entre les lignes, et là franchement pas besoin d’une loupe à la Sherlock Holmes, pour comprendre que le champion NBA en 1994 a séduit dans l’Oklahoma depuis sa prise de fonction. Il a marqué des points auprès des joueurs malgré un bilan chiffré qui reste famélique, du public et des dirigeants. Le Thunder joue mieux et c’est bien ça l’essentiel. Pour l’instant tout du moins.

« Nous sommes contents du travail réalisé jusque-là par Scott. Il a démontré une vraie abnégation et un dévouement pour la franchise et l’équipe. Il a apporté l’énergie dont nous avions besoin. Nous discutons tout le temps ensemble sur les joueurs et leur progression et en fin de saison on le fera encore avant de faire le bilan », a commenté récemment Presti. Jeff Green est lui encore plus dithyrambique sur son coach, meneur sans génie mais fin gestionnaire pendant 10 ans: « L’équipe n’a jamais aussi bien joué, nous en sommes arrivés à un point où on sent qu’on peut battre n’importe qui. Il a été très positif avec nous, je le soutiens entièrement et espère qu’il restera. » Brooks a une demi-saison pour conserver la tendance.