« Jordan Hill a le prénom pour briller » dixit Kobe Bryant

Kobe le chambre : « il a le prénom pour briller« .

Mike Brown le félicite :  « sa présence a été décisive ».

Même Andrew Bynum l’adoube : « le coach a eu raison de me laisser sur le banc et de mettre Hill, qui était plus agressif« .

Et la presse qui d’ordinaire le salut poliment en lui demandant des nouvelles de son genou, cette fois s’agglutine autour de Jordan Hill. Le tout en une seule soirée. On frôlerait presque le conte de fée pour un joueur qui depuis son arrivée il y a cinq semaines compilait 11 pts et 8 rbds et 13 matches à l’infirmerie pour un genou en bois. 

Dimanche, dans un match retransmis à l’échelle nationale, Jordan Hill a réalisé le meilleur match de sa carrière (14 pts et 15 rbds) et disputé l’intégralité du money-time et des deux prolongations face à OKC. Le bookmaker qui avait prédit son temps de jeu à 35 minutes est sûrement en train de siroter un cocktail aux Bahamas avec quelques amies russes de Prokhorov. A moins d’avoir mis sur écoute le téléphone du 8e choix de la draft 2009, impossible de parier sur l’impensable !

Samedi vers 2h00 du matin, alors qu’il rentre chez lui quelques minutes après le retour en avion de San Antonio, Mike Brown a passé un coup de fil à son intérieur remplaçant.

« Tiens toi prêt à jouer plus dimanche », l’a-t-il prévenu.

Il ne lui a pas menti. Et Hill a saisi sa chance.

« C’était frustrant jusque là de ne pas pouvoir m’exprimer alors que ça se passait bien à Houston, où j’avais du temps de jeu« , confie l’ex-Wildcat d’Arizona University.

Unrestricted free-agent en juillet prochain depuis que Houston a refusé de faire jouer une clause pour le conserver et le payer 3,6 millions la saison prochaine, Hill n’a pas gagné son contrat pour 2012/2013 sur sa seule performance dominicale.

Le respect de ses coéquipiers, en revanche lui est dans la poche.