Nouvelle idole de Chicago depuis quatre ans, Derrick Rose marche, pour beaucoup, dans les pas de Michael Jordan.
MVP de la saison en 2011, le meneur des Bulls est conscient de faire partie des héritiers de Jordan, mais il ne veut pas être influencé par cette étiquette.
« Je n’ai pas de relation avec lui. Ses titres me motivent mais je n’ai pas peur de lui. Cela me fait simplement travailler encore plus » explique-t-il à GQ
Sur le terrain, c’est une motivation. Mais en dehors, comme gérer le fait d’être le sauveur de Chicago, orphelin du meilleur joueur de tous les temps depuis 1998 ?
« Chicago n’est pas habitué à la médiatisation avec des stars. Quand Michael était là, tous les acteurs et les chanteurs venaient aux matches. Mais ensuite, il y a eu un creux. A Chicago, les gens ne savent pas comment se comporter avec les célébrités. Quand je sors, j’ai toujours quelqu’un avec moi. Je mets un chapeau, des lunettes mais les gens me remarquent. Et si je sors sans chapeau, je me sens nu. »
Pour Rose, cette célébrité soudaine semble compliqué à vivre, surtout que le garçon est timide et réservé.
« Cette vie ne correspond pas à ma personnalité. »