Vingt-quatre heures après avoir dominé le Jazz à domicile, les Spurs retrouvaient lundi soir la même équipe, mais cette fois-ci du côté de Salt Lake City.
Mais à la descente de l’avion, une surprise : Tim Duncan, Tony Parker et Manu Ginobili n’étaient pas là, mis au repos forcé par leur coach.
« C’est de la faute au calendrier, se justifie Gregg Popovich dans le San Antonio Express News. On va jouer 13 matches lors des 18 derniers jours. C’est à dire quatre matches tous les cinq jours, et c’est complètement dingue. »
Pour Coach Pop’, une série de 11 victoires d’affilée ou la quête de la 1ère place de la conférence ne justifient pas de faire jouer ses meilleurs joueurs tous les soirs.
« Je suis obligé d’en tenir compte, et ce serait insensé de les faire jouer quatre soirs sur cinq. »
Ce traitement n’est pas réservé au « Big Three » puisque dimanche soir, Stephen Jackson et DeJuan Blair avaient été laissés au repos.
« On termine la saison avec 16 matches en 23 jours, et on le savait dès le départ. C’est pour cette raison qu’on en tient compte depuis le début de saison. »