Incroyables Pacers ! Le nouveau Hall of fame Reggie Miller peut être fier de la relève ! Malmenés à la maison par les Knicks pendant trois quarts temps, les hommes de Frank Vogel ont fait exploser les compteurs en bouclant les douze dernières minutes par un 40-17 ! La lumière est venue de Danny Granger, auteur de 14 de ses 27 points (à 8/16) dans le dernier quart et de trois missiles longue distance dévastateurs pour une victoire finale 112-104.
New York : du rire aux larmes
Les fans de NYC partis se coucher à la fin du 3e quart-temps vont connaître un réveil difficile. A + 17, grâce à un énième 3-pts de Novak, quelques secondes avant d’aborder le dernier acte (70-87), les Knicks, eux aussi, pensaient certainement que le plus dur était fait. Une adresse extérieure hors du commun (9/16), une défense de plus en plus dominatrice, le retour au vestiaire prématuré de David West (grosse faute d’Iman Shumpert) ou bien l’aisance d’Anthony (39 pts) face à tous ses adversaires directs, autant d’éléments qui laissaient penser que la grosse pomme allait repartir d’Indianapolis avec un nouveau succès probant. D’autant plus impressionnant que les Knicks évoluaient toujours sans Stoudemire, Lin, et Walker.
Quand Granger rime avec sniper
Pour arrêter l’escouade de Mike Woodson, les Pacers ont pu compter sur un Danny Granger des grands soirs. Indispensable à son équipe, Granger tourne à plus de 24 points lors des dix dernières victoires d’Indiana. Et hier encore, c’est bien le protégé de Larry Bird qui a redonné espoir à tout un peuple. Forcés à l’exploit pour scorer le moindre panier dans le 3e quart, les locaux faisaient ensuite péter le verrou new-yorkais. Réveillé par un poster dunk de Tyson Chandler en fin de 3e quart, Lou Amundson prenais le relais d’un Roy Hibbert mis sous l’éteignoir (hier encore). En plus de grappiller des rebonds offensifs, Amundson servait Granger pour sa première banderille derrière l’arc, qui ramenait les Pacers à -6 (83-89). Par deux fois, à l’aile puis dans le corner, Granger allait réitérer l’exploit et offrir trois points d’avance à Indiana (94-91). Une remontée incroyable et un avantage que les hommes de Frank Vogel n’allaient plus lâcher.
Le plus dur commence pour NYC
Le récital des trois premiers quarts tournaient au cauchemar côté new-yorkais. Servi à outrance, Melo a aligné les paniers de grande classe, avant de s’emmêler les pinceaux. Le talent individuel ne fait pas tout, les Knicks l’avaient pourtant bien appris depuis la prise de commande de coach Woodson. Également crédité d’une très bonne fin de match (12pts en 4e quart), Paul George concluait le festival par un dunk après une remise en jeu hasardeuse de JR Smith (110-102).
Une défaite cruelle 112-104 pour les Knicks qui voient désormais se profiler un périlleux déplacement à Orlando, un double duel de la mort face aux Bulls, avant le choc à Milwaukee, face au principal candidat pour le 8e strapontin à l’Est (sacré programme…).
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