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Interview Metta World Peace : « Ron est de retour »

Comment dit-on renaissance dans le monde de Metta World Peace ?

L’ailier des Lakers est un joueur atypique et un être à part. Kobe le chambre souvent sur ses égarements psychologiques. Parfois, Metta n’est pas seulement ailleurs. Il est seul dans sa galaxie, isolé. Incompris.

Contesté sportivement par une partie du vestiaire, mais humainement apprécié de tous, le meilleur défenseur de la ligue en 2004 a-t-il terminé sa traversée du désert dans le choc face au Heat ?

« Je ne l’ai jamais vu comme ça cette saison, il était tellement intense. Il a été énorme », commente Andrew Goudelock.

« Il peut être pour nous celui qui fait la différence », ajoute Pau Gasol.

« Quand tu es une équipe, la seule chose que chacun ait, c’est son coéquipier. On doit se faire confiance, dans les bons comme dans les mauvais moments. Kobe et Fish répètent sans cesse que si on joue juste, on ne peut que gagner. Donc ça ne dépend pas uniquement de ma performance personnelle », rétorque l’intéressé.

Un garçon vraiment attachant

La magie d’H.G. Wells a fonctionné dimanche au Staples Center, Ron Artest a remonté le temps. Sa machine était donc rouillée, comme son corps en fait.

« J’ai connu des problèmes avec ma jambe l’an passé, ça a joué sur mon explosivité. Les médecins ont finalement compris le problème, et ils prennent soin de moi. Mon corps commence à fonctionner comme avant et le public peut revoir le bon vieux Ronny », explique le héros du succès angelino devant Miami.

Le vestiaire était déjà presque désert quand il est arrivé torse nu et téléphone à l’oreille devant la presse. Attachant, il l’est tout le temps Metta. Aussi touchant et intimiste dans ses confessions, un peu moins. Deux mois de désolation à évacuer, ça donne un entretien vérité devenu trop rare en NBA.

« J’étais vraiment mauvais au début, mais quand j’ai commencé à me sentir mieux, je n’ai pas voulu me précipiter et m’engouffrer dans le brèche. J’ai laissé le venir le jeu. J’ai été patient.

Quand j’ai mis quelques shoots de loin à Oklahoma City, je savais que c’était revenu, que je pouvais à nouveau jouer au basket. Quand tu vieillis, ton métabolisme devient plus lent, tu ne peux plus faire certaines choses comme avant. J’étais encore un joueur majeur à 30 ans, je n’en ai que 32, je ne pouvais pas décliner aussi rapidement.

Comment pouvais-je devenir meilleur et redevenir le Ron de Houston et de la saison du titre ici, quand j’étais un leader ? C’est la question que je me suis posé sans cesse cette saison. Je ne veux avoir aucune excuse donc je dois juste travailler. »

« Si je suis bien physiquement, je défends bien »

Après un mois de janvier cauchemardesque (deux zéros pointés et sept rencontres à deux points), Ron-Ron a retrouvé la confiance de Mike Brown et une place dans le cinq. Il tourne à presque 12 points sur les deux dernières joutes, et comme face aux Kings vendredi soir, il est surtout à nouveau décisif.

« Maintenant que je peux rejouer comme je suis habitué, je dois presque m’ajuster. J’avais fini par perdre l’habitude. Et là je me dis ‘wow, je peux à nouveau shooter, driver, et tenir mon homme’. Les saisons précédentes je laissais des ouvertures au gars en face car j’étais plus lent. Mais là je retrouve mes jambes et ma confiance. Depuis plusieurs semaines, je suis beaucoup mieux.

Si je reste en bonne santé, mes qualités défensives sont la dernière chose dont les gens doivent se soucier, car quand je suis bien physiquement je défends bien. Les médias le passent souvent sous silence, mais je suis sur la dernière décennie un des meilleurs ailiers défenseurs de la ligue. Pour que ça continue, je dois avoir mon corps qui me laisse en paix. Et je shooterai alors aussi beaucoup mieux. Si les équipes ne peuvent plus se permettre de me laisser ouvert, ça va résoudre certains de nos problèmes. »

Le vestiaire est cette fois vide. Seul Derek Fisher est encore là, en train de s’habiller. Quand le Fish n’a pas encore la chemise enfilée, c’est grosso modo que le match est terminé depuis plus d’une heure. Metta World Peace est d’ordinaire plus prompt à quitter l’écrin.

Pas cette fois. Là, il savoure, et on se sent privilégié de partager ces bons moments.

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