Evan Fournier : « je veux jouer les Espagnols »

Comme promis, Basket USA est arrivé à Bilbao pour suivre la deuxième semaine de l’Euro des -20 ans.

On y a retrouvé Evan Fournier qui reprend ses bonnes habitudes de chroniqueur.

Le championnat d’Europe c’est quelque chose de très important pour nous car on représente notre pays. Et puis nous avons une revanche à prendre car on a fini deuxième il y a deux ans, et on ne veut pas que ça se reproduise. On sait que ça ne sera pas facile, mais c’est notre objectif.

Il nous reste 6 matches… On a passé la première poule et on a notre jour de repos aujourd’hui. Quand je dis 6 matches, c’est parce que quoi qu’il arrive il y en aura 6, avec des matchs de classement en cas de défaite. Mais ce que j’ai en tête, clairement, c’est la finale.

Au  niveau de l’équipe, il y a vraiment une ambiance géniale. Je ne sais pas si  vous avez regardé le banc pendant le match… mais on prend du plaisir en permanence. On est plusieurs à avoir été ensemble à l’INSEP… On se connait depuis les benjamins, et aujourd’hui on représente notre pays. C’est génial. Et c’est avant tout une aventure humaine extraordinaire.

Dans les tribunes, tous les « Fourniers » sont venus m’encourager. Mon père, ma mère, ma copine, ma grand mère et ma grande tante sont là. Si on va loin, il y en aura encore plus. C’est super.

Ici, je représente mon pays. A commencer par Charenton, mon club formateur, et le club de Poitiers où je joue actuellement. C’est une fierté de représenter tous ces gens. Maintenant il faut faire une médaille.

Au niveau individuel j’essaie de faire du mieux que je peux. Je sais que c’est en scorant que j’apporte le plus à l’équipe, donc je prends mes responsabilités. Samedi, je mets 23 points en peu de temps… mais nous ne sommes qu’aux poules préliminaires. Le niveau de la compétition va monter dans les jours qui viennent.

Ce qui m’intéresse c’est de jouer les Espagnols. Il y a déjà une rivalité entre eux et nous : on est dans le même hôtel, ils nous réveillent le soir en frappant aux portes, et nous on leur rend la pareil le matin au réveil. (rires)