Une équipe des Suns redressés, 63% de victoires en quatre saisons, une finale NBA… Recruté à prix d’or cet été, Monty Williams a débarqué chez les Pistons avec un très beau CV. Mais non sans avoir besoin d’imposer sa marque au sein de sa nouvelle formation. Et notamment avec le leader de celle-ci, Cade Cunningham.
Bonne nouvelle, le courant semble bien passer entre les deux hommes clés de la reconstruction de l’équipe. « J’aime la façon dont il nous fait avancer. Il dit les choses telles qu’il les voit. Cette honnêteté et cette franchise envers nous, c’est énorme. Surtout pour une jeune équipe », apprécie le deuxième meilleur marqueur des Pistons.
Ce dernier note que les systèmes mis en place par le technicien, « la façon dont il les a adaptés à nos qualités et à l’effectif dont on dispose, ont été supers pour nous. Cela va continuer à s’améliorer au fur et à mesure qu’on apprend à se connaître mutuellement. »
Ses coéquipiers et lui ont tant à apprendre de ce coach, récompensé du titre de meilleur entraîneur en 2022, désormais très expérimenté. Là où Killian Hayes, Jaden Ivey, Ausar Thompson, Jalen Duren, Isaiah Stewart, James Wiseman et Cade Cunningham lui-même n’ont pas encore 23 ans.
Beaucoup de bonnes cartes dans son jeu
Intrigué par Killian Hayes, sous le charme de Jalen Duren mais également d’Ausar Thompson… Monty Williams estime avoir suffisamment de cartes dans son jeu pour soulager son leader des deux côtés du terrain. « J’ai vu à l’entraînement les avantages d’avoir des gars comme (Ivey), Cade et Killian qui ‘switchent’ et passent à travers les écrans », remarque l’entraîneur, au sujet d’une potentielle association des trois hommes.
Pour cette dimension défensive, le nouveau venu compte aussi s’appuyer sur la polyvalence du rookie Ausar Thompson : « On a vu Ausar défendre sur le joueur le plus coriace. Maintenant, Cade n’a plus à le faire. Si vous avez regardé beaucoup de matches des Pistons par le passé, Cade était là pour défendre (sur le meilleur attaquant adverse). Et après, vous lui demandez de porter le ballon et de faire le jeu en attaque ? »
Une interrogation qui sous-entend que ce temps est bientôt révolu. En attendant, le coach des Pistons apprécie déjà la façon de défendre de son arrière, de faire tourner la balle, de capter les rebonds. « Toutes ces choses comptent beaucoup pour nous, des deux côtés du terrain. Il nous apporte beaucoup », termine Monty Williams.