Impossible de séparer Deandre Ayton et Chris Paul pour le titre de MVP de la nuit. Le pivot a ainsi battu son record en playoffs pour compenser l’absence de Devin Booker, dans ce Game 3 décisif. Il finit ainsi avec 28 points à 13/20 au tir, dont un 3-points, mais également 17 rebonds et 3 interceptions.
« Je m’en suis voulu l’autre jour quand j’ai regardé la feuille de stats car j’ai senti qu’il n’avait pas eu assez d’opportunités dans le deuxième match », a ainsi expliqué Monty Williams, sur les six tirs de son pivot dans la deuxième manche de la série. « Ce soir, nous avons essayé de le chercher davantage au poste et je pense que Chris a fait un excellent travail en essayant de lui donner le ballon sur les coupes rapides vers le cercle. »
Les Suns ont ainsi trouvé Deandre Ayton en début de match, et le pivot a fait ses dégâts rapidement, avec 13 points en premier quart-temps et 21 à la pause. Jonas Valanciunas a pourtant réussi à l’écarter du cercle, mais l’intérieur des Suns a fait parler son toucher à mi-distance, avec des petits bras roulés qui ont fait mouche.
Quant à Chris Paul, il a comme souvent pris les choses en main dans le dernier quart-temps. Il y inscrit 19 de ses 28 points (plus 14 passes), en allant chercher ses zones préférentielles à mi-distance. Herb Jones a bien tenté de le perturber mais le meneur a réussi à trouver ses « spots » pour faire plier les Pelicans.
« C’est une grande victoire pour nous », a déclaré le vétéran. « Nous savions que cela allait se faire en groupe (pour compenser l’absence de Devin Booker). Nous savions qu’en arrivant dans cette salle, ça allait être difficile. Je pense que tout le monde a mis la main à la pâte ce soir… et nous avons fait assez pour gagner. »
En conférence de presse, Monty Williams regrettait seulement les chants « Fuck Chris Paul » appuyés de la fin de match. Le meneur a en effet passé six ans à La Nouvelle-Orléans, et son coach, qui a également débuté en Louisiane, ne comprenait pas vraiment l’attitude d’une partie du public. De son côté, son leader ne s’en formalisait pas, expliquant que ça ne remettait pas en cause sa relation avec la ville dans son ensemble.