Stephen Curry et Kevin Durant maîtrisent les Suns sans trembler

Si Golden State est loin d’avoir rassuré sur ce mois de décembre, l’équipe de Steve Kerr n’a pas laissé passer l’opportunité de passer un réveillon avec le goût de la victoire en bouche.

Vainqueurs 132-109, les Warriors n’ont jamais été inquiétés par Phoenix, dont le cinq de départ était constitué de trois rookies. Avec 34 points à 11/17 aux tirs, dont 5/9 de loin, 9 rebonds et 4 passes, Stephen Curry est l’homme du match, bien aidé par les 25 points d’un Kevin Durant sobre mais particulièrement efficace (8/14 aux tirs, 3/4 à 3-pts).

Phoenix tient un quart-temps

Si le match débute avec une interception et un panier en transition de De’Anthony Melton, Golden State recadre rapidement l’affaire et s’offre des secondes chances sur rebonds offensifs pour commencer à creuser l’écart. Cette nuit, l’ensemble des Warriors s’implique alors que Phoenix s’appuie surtout sur Devin Booker et Melton. Malgré leurs efforts, conjugués à ceux de Dragan Bender, les Californiens prennent bien la tête, dans le sillage d’un Kevin Durant qui enchaîne dans le périmètre (31-27).

La suite se corse rapidement pour les joueurs d’Igor Kokoskov, qui subissent la loi de Stephen Curry, auteur d’un panier avec la faute puis d’un tir primé. Mais Kelly Oubre Jr. ne se laisse pas abattre et montre tout son talent avec une belle agressivité : dunk dans le traffic ou sur rebond offensif, son activité galvanise Phoenix qui égalise à près de la moitié de cette période (41 partout). Devin Booker bien limité ce soir, l’ex-Wizard est tout simplement le Sun le plus incisif.

Stephen Curry, spécialiste des coups au moral

Steve Kerr prend son temps-mort et Golden State montre un visage bien plus déterminé par la suite. Kevin Durant et Shaun Livingston font preuve d’adresse avant que Stephen Curry n’enfonce le clou avec un petit festival. Il inscrit six points de suite, suivi par un tir primé d’Andre Iguodala et les lancers de Jonas Jerebko : il a fallu de peu mais en un clin d’oeil, Golden State arrive à la mi-temps avec 17 longueurs d’avance (69-52).

Même sonnés, les Suns ne lâchent pas pour autant, notamment Deandre Ayton, jusqu’ici timide. Cette fois, le pivot rookie fait parler son physique et va chercher les fautes tandis que T.J. Warren continue d’agresser la défense adverse.

Les dernières tentatives de retour de Phoenix restent vaines

Néanmoins, Phoenix ne réduit que péniblement l’écart. À chaque retour, Golden State écarte la menace, que ce soit en servant Kevon Looney, plus roublard que son homologue, ou en frappant de loin, à l’image de Klay Thompson et Draymond Green qui retrouvent un semblant d’adresse. La suite est bien plus hachée mais alors que Phoenix se démène et provoque les fautes, Quin Cook et Kevin Durant les privent du moindre espoir avec deux tirs primés consécutifs, avant l’ultime période (108-87).

Très vite, Stephen Curry achève la rencontre avec huit points en deux minutes. La suite n’est qu’une formalité et l’occasion pour chaque joueur de gonfler ses stats. Cependant, Steve Kerr garde bien ses cadres plus longtemps qu’il n’en a l’habitude dans ces circonstances, signe que le coach aimerait s’appuyer sur cette dynamique avant d’affronter Houston vendredi.