Julius Erving se réjouit d’avoir sweepé les Lakers durant sa carrière

Pour son entrée au Hall of Fame, Mo Cheeks sera intronisé par Billy Cunningham et Julius Erving, son coach et son coéquipier des années 1980, finalistes en 1982 puis titrés en 1983.

Si les trois hommes n’ont gagné qu’un titre ensemble, ce dernier a été gagné de haute lutte face à deux des meilleures équipes de l’histoire du basket : les Lakers du duo Magic Johnson – Kareem Abdul-Jabbar et les Celtics de Larry Bird.

Ainsi, battre la formation du Showtime sur le score cinglant de 4-0 apparaît comme un symbole de perfection.

« Sweeper les Lakers ou les Celtics, c’était en quelque sorte l’exploit ultime dans le monde du basket à cette époque », explique Docteur J. « Ce n’est pas balayer n’importe quelle équipe, puisque beaucoup d’équipes sont capables de l’être. Là, quand c’est les Lakers ou les Celtics, ça veut vraiment dire qu’on leur a bottés les fesses. Ils ne peuvent rien répondre, sauf venir vous féliciter et dire ensuite qu’on est bien meilleurs qu’eux cette saison »

Battue en 1982 contre ces mêmes Lakers, la formation de Philadelphie avait écrasé les Finals de 1983 grâce à l’apport monstrueux de Moses Malone – signé pour un « énorme » contrat à l’époque : 13.2 millions de dollars sur six ans – et en profitant notamment de la blessure de James Worthy.

Néanmoins, même à 3-0, avec le match 4 à disputer à Los Angeles, la confiance ne régnait pas totalement dans le vestiaire des futurs champions.

« Même si on menait 3-0, on était chez eux », rappelle Erving. « Cette équipe avait la capacité de revenir. Ils avaient beaucoup de fierté, c’était une équipe de champions. Et puis, quand on commence à perdre un match, qui sait ce qui peut se passer ensuite ? »

Beaucoup de choses, mais pas un comeback. En effet, déjà avant, mais 35 ans après ces Finals, aucune équipe menée 3-0 dans une série de playoffs n’a réussi à finalement s’imposer 4-3.