Markieff Morris est longuement resté à terre, après être retombé sur le pied d’Al Horford. Les Wizards étaient encore en tête mais la sortie de l’ailier fort, victime d’une grosse entorse de la cheville, sera le début de la fin pour Washington.
Après la rencontre, l’ancien Sun se voulait pourtant rassurant.
« Bien sûr [qu’il jouera lors du Game 2, mardi]. Evidemment, ce n’est pas cassé. C’est comme ça que je fonctionne ».
Markieff Morris voulait même revenir pendant ce premier match mais le staff médical des Wizards l’a retenu. « C’est une longue série », commente-t-il après coup. Si l’intérieur cultive son image de joueur dur au mal, et qu’il faudra voir s’il est capable de véritablement peser dans les prochaines rencontres, son absence a évidemment pénalisé son équipe.
« Nous avons perdu beaucoup d’agression [sans lui], avec un gars qui peut écarter le terrain, qui peut changer, qui peut poster et marquer pour nous, pour nous enlever de la pression, à moi et Brad [Beal] », confesse John Wall. « Comme on dit, quand quelqu’un tombe, il faut que le suivant se lève. Mais nous ne pouvions pas rentrer de tirs. Nous avons eu beaucoup d’opportunités mais nous les avons manquées ».
Les Wizards ont surtout encore une fois été plombés par leur banc.
L’entrée des remplaçants en début de deuxième et fin de troisième quart-temps a ainsi permis aux Celtics d’effacer l’écart puis d’en créer un. Bojan Bogdanovic s’est pourtant réveillé en fin de match, alors que Kelly Oubre Jr. avait été adroit pour compenser la blessure de Markieff Morris. Trop léger face à l’effectif beaucoup plus dense des Celtics.
« Ça change définitivement les choses, mais il faut que les autres joueurs haussent le ton », répète Scott Brooks. « Il faut trouver un moyen de lutter, et je pense que nos gars ont fait du bon boulot. Nous avons perdu notre tir à 3-points, mais c’est leur force. Ils en tirent plus de 37 par match dans ces playoffs et ils font 19/39 ce soir. C’est plus dur à faire si on commence à défendre ».