NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
GSW
HOU3:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • GOL1.45HOU2.78Pariez
  • DEN1.8LA 1.99Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Devin Booker, le Petit Prince de la Grande Ligue

devin-bookerAprès une première saison à 14 points, Devin Booker continue d’émerveiller avec 19 points de moyenne pour les Suns après 14 matchs cette saison. L’arrière de Phoenix est tout simplement le Petit Prince de la Grande Ligue.

Mais il ne le serait pas sans son paternel, Melvin Booker. Une star à la fac de Missouri, mais un meneur de petite taille snobée par la NBA (27 matchs en carrière), qui a pourtant servi de modèle pour son fiston.

Du Michigan au Mississippi

Privé de son père basketteur en Europe (Turquie, Russie) ou dans les ligues mineures des Etats-Unis, Devin a vécu une enfance qui n’a pas toujours été simple.

« C’était dur. Les seuls vrais moments de communication avec lui, c’était les deux ou trois mois de l’année où je le rejoignais dans le Mississippi pour l’été. C’était dur pour moi de comprendre pourquoi il ne me parlait pas plus. Mais maintenant que je suis pro, je comprends beaucoup mieux. On a la belle vie ici en NBA. Je ne peux qu’imaginer combien c’est dur de jouer à l’étranger. Jouer en Russie avec le décalage horaire, il serait trois heures du matin là-bas… On a fait du mieux possible. »

S’il a pu profiter de tout le confort moderne, grâce à deux parents très impliqués, Devin Booker a dû faire un choix important, même décisif, au début de l’adolescence.

Star de l’équipe de son lycée à Grand Rapids, dans le Michigan où il vivait avec sa maman, Booker a ensuite connu un changement de décor assez radical. Du lycée de la banlieue de Grand Rapids à majorité blanche, il est passé au lycée à majorité noire de Moss Point, dans le Mississippi.

« Je n’aimais pas du tout ce lycée au début », se souvient Devin dans The Undefeated. « Je n’ai rien dit à mon père, mais j’ai appelé ma mère pour lui dire que je serai bientôt de retour. Ma mère m’a simplement dit de la prévenir quand je revenais Au final, je suis resté là-bas parce que ce n’est pas dans mon état d’esprit d’abandonner. J’ai laissé un peu de temps au temps. J’ai senti le respect autour de ma famille et tout le monde dans la ville. Et ça m’a donné envie de rester. Et en fin de compte, c’est probablement une des meilleures décisions que j’ai prise. Je suis tombé amoureux de la ville. J’ai vraiment apprécié cette expérience. Ça a fait de moi un homme meilleur. »

Une tradition de Booker à Moss Point

Fréquenté par son père, Melvin, mais avant lui par le père de son père, Moss Point a été une étape essentielle dans le parcours de l’actuel arrière des Suns. Et Devin en profite pour rendre un hommage appuyé à sa maman au passage.

« C’est l’une des raisons pour lesquelles je bosse aussi dur. Car ma mère a accepté de me laisser partir pour habiter avec mon père, avec qui j’avais passé que très peu de temps. Elle m’a élevé pendant la majorité de ma vie. Il faut être une femme forte pour faire ça. On avait tous compris que c’était la meilleure décision pour que j’arrive à réaliser mon rêve. Mais c’est bien elle qui a rendu ce rêve possible. »

Pris sous l’aile protectrice de son père, Devin Booker mettra un peu de temps à s’habituer à ce nouveau contexte. Mais en comprenant sa chance d’avoir deux parents en bonne santé, présents dans sa vie pour l’aider et l’encourager, Booker saisit également l’opportunité de briller sur le terrain.

« Quand j’ai déposé mon fils à l’école pour la première fois de ma vie, il avait 15 ans », souffle Melvin Booker. « La plupart des gens font ça toute leur vie. Mais c’était le sacrifice que j’ai dû faire pour assurer l’avenir de mon fils et ma famille. »

Auteur d’une saison incroyable à plus de 30 points de moyenne en tant que senior, Booker a affolé les compteurs toute l’année dans le Mississippi. Et puis, hors des terrains (mais jamais très loin), il peut enfin renouer le fil de sa relation distendue avec son paternel.

Jusqu’à cette nuit magique du 25 juin 2015, quand le nom de Devin Booker est prononcé pour le 13e choix de la draft NBA.

« Ça m’a fait pleurer. C’est difficile à expliquer. C’est un sentiment comme aucun autre. C’est une nuit que je n’oublierai jamais. »

Un papa très fier de son rejeton

Comme papa, Devin Booker en a encore la gorge un peu nouée quand il évoque sa draft. Mais c’était écrit, ça devait se passer comme ça.

« Il m’a dit que c’était le destin, que c’était moi qui allait réussir en NBA. Il ne vit pas à travers moi. Mais pour lui, c’était encore plus fort émotionnellement que je sois drafté plutôt que lui. »

A jamais marqué par son rendez-vous manqué avec la NBA, Melvin Booker ne vit donc pas par procuration. Il est simplement fier de la réussite de son fils, à laquelle il a grandement participé en le faisant venir à Moss Point, pour perpétuer la tradition des Booker dans le Mississippi.

Et Devin a fait plus fort que papa et papy…

« Je suis un papa très fier et je sais que mon fils réalise son rêve. Je me souviens de lui tout petit, qui me disait qu’il voulait devenir un joueur professionnel. De voir comment ça a évolué, tout s’est passé très vite. Et maintenant, il a du succès au plus haut niveau, c’est incroyable. Le connaissant, je sais que Devin va continuer à bosser dur pour s’améliorer. »

Habitué dès son plus jeune âge à tirer avec « la bonne trajectoire arrondie », Devin Booker est de fait devenu un des meilleurs shooteurs de la ligue… alors qu’il en est simplement à sa deuxième campagne. Déjà star dans sa franchise de Phoenix, Booker doit encore devenir un leader et ramener les Suns au zénith.

Pour ça, il y a encore du pain sur la planche… Le Petit Prince de la Grande Ligue va s’y atteler et ne comptez pas sur lui pour abandonner de sitôt.

Son record en carrière (39 points)

https://www.youtube.com/watch?v=gTy873h5588

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *