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Allen Iverson : « Je suis le plus grand fan de Westbrook au monde »

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Son maillot retiré le 1er mars 2014, Allen Iverson est un habitué du Wells Fargo Center. Le garçon y a ses entrées, forcément, et on le voit très souvent ces derniers temps.

« Mon aîné est plus fort que moi au même âge »

Hier, alors que les Sixers affrontaient les Pistons (et ont fini par s’imposer), Iverson a fait un saut au poste commentateurs pour donner de ses nouvelles. Souvent traîné dans la boue avec nombre d’histoires de problèmes judiciaires, The Answer semble aller mieux. Il aspire à la sérénité.

« Je suis un père 24h sur 24 et 7 jours sur 7. J’ai beaucoup plus de temps à consacrer à mes enfants que pendant ma carrière NBA. C’est un vrai métier. Deux de mes enfants, mon fils de 17 ans [Allen II dit « Deuce », ndlr] et mon fils de 11 ans [Isaiah Rahsaan, ndlr] jouent au basket. Mais je ne peux pas les coacher ; ils veulent que je les laisse tranquilles. J’essaie du coup de parler à leur coach pour qu’ils ne se rendent compte de rien. Deuce est pas mauvais. Je dirai qu’il est plus fort que moi au même âge. Il a le crossover mais aussi le reste de la panoplie. »

De plus, les Sixers lui ont attribué un rôle officieux d’ambassadeur de leur franchise. Avec pas moins de trois records de franchise (voir plus bas), Iverson est bien placé pour assurer cette nouvelle fonction.

« Je fais un peu de tout. Je suis là pour aider. Et honnêtement, je trouve que c’est un juste retour des choses. J’ai tellement reçu de la part des fans ici et de la part de la franchise, tout ce que je peux faire pour aider à ce que la famille des Sixers grandisse, je le ferai avec plaisir. »

De là à faire partie du staff dirigeant, il n’y a qu’un pas. Et le MVP 2001 y pense déjà très fort…

« C’est clairement un de mes objectifs. Je le disais l’autre jour aux gars. J’aurai vraiment aimé être présent dans la « war room » [la salle où se prennent les décisions lors de la draft ou avant la date-limite de la fin de la saison des transferts, ndlr]. Même s’ils ne vont pas suivre mon avis, j’aimerai pouvoir donner mon opinion et dire ce que je pense. »

« Comme moi, Westbrook se donne à fond chaque soir pour son équipe »

Sur le cas Nerlens Noel, Iverson développe une théorie intéressante en tout cas…

« Le talent est là. Maintenant, il doit progresser dans sa lecture du jeu et apprendre comment réfléchir plus vite que son adversaire pour ne pas simplement se reposer sur ses qualités athlétiques. »

Il y en a un paquet d’anciens joueurs NBA qui veulent poursuivre leur carrière dans les coaching staff du circuit américain. Iverson pose donc lui aussi sa candidature. Son point fort ? De repérer les joueurs au grand coeur évidemment !

« Je regarde surtout le feu intérieur des joueurs. C’est ce que j’aime observer. Et c’est pour ça que je suis le plus grand fan de Westbrook au monde. Il me rappelle beaucoup ce que je faisais à mon époque, en termes de coeur et de volonté. Il se donne à fond pour son équipe chaque soir. Et ce ce qui importe pour moi. Etre là pour ses coéquipiers et pour la victoire. »

« J’étais une diva avant de rencontrer Larry Brown »

En attendant d’intégrer réellement les bureaux de la franchise de Philly, Iverson a inévitablement été interrogé sur sa carrière légendaire sous le maillot des 76ers. Certes déplacé en fin de carrière, avec des piges décevantes à Detroit, Denver ou encore Memphis, AI a toujours laissé un souvenir impérissable dans la Cité de l’amour fraternel. Et pour cause…

« Le joueur le plus fort contre lequel j’ai joué ? Michael Jordan. Tout simplement parce que c’est le meilleur de tous les temps. Et de loin. [Mon crossover sur lui], en fait, je ne me suis pas rendu compte sur l’instant que je l’avais réalisé contre Jordan. Je jouais, tu vois ce que je veux dire. C’est en voyant la réaction de la foule et de mes coéquipiers que j’ai compris que c’était face à lui. Et le plus dingue, c’est qu’on m’en parle encore maintenant. Même des gamins qui n’étaient pas encore nés quand ça s’est passé, m’en parlent encore. »

Atteignant les finales NBA en 2001, à la surprise générale, les Sixers d’Iverson (avec Eric Snow et Aaron McKie, et Dikembe Mutombo en totem) ont rapidement déchanté face à la dynastie naissante des Lakers de Kobe & Shaq. Mais le lutin magique de Philly est entré dans la légende pour toujours avec cette saison.

« C’était une relation particulière [avec coach Larry Brown, ndlr] car il a toujours eu le même objectif final en vue pour moi : il voulait que je fasse partie des grands. Et au début, je ne comprenais pas du tout ce qu’il faisait. J’étais, somme toute, une diva qui ne voulait pas qu’on lui dise comment faire quoi que ce soit en termes de basket. Et puis, j’ai commencé à l’écouter et c’est comme ça qu’il m’a fait passer du statut de bon joueur à celui de MVP. »

D’autres joueurs (Jordan ? Kobe ?) pourraient en dire autant à propos de Phil Jackson…

Les records d’Allen Iverson à Philly

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