Jeunes Sixers cherchent victoire désespérement

Cette nuit, Philadelphie s’est incliné sur son parquet, terrassé par un tir au buzzer de Tobias Harris. L’équipe a pourtant tenu tête et a cru pouvoir jouer les prolongations lorsque Henry Sims a égalisé en tête de raquette à cinq secondes de la conclusion. Finalement, les Sixers sont rentrés au vestiaire bredouilles pour la cinquième fois en cinq matches. Avec les Lakers, ils sont les seuls à ne pas avoir encore gagné un match.

« C’était important de gagner ce match. » concède Brett Brown, le coach des perdants du soir au Delaware County Daily Times. « Mais ce n’est pas une question de vie ou de mort. Cela n’atténue pas pour autant notre déception ou notre détermination à gagner, étant donné qu’aucune équipe n’avait remporté de match. »

Brett Brown : « 48 minutes en NBA, c’est long avec notre équipe »

Durant la rencontre, Philadelphie a encore présenté un caractère trop brouillon, conséquence d’un surplus d’enthousiasme de ses joueurs. Malheureusement, leur volonté de bien faire n’a pas suffi. Plus grave, le club a dû terminer la rencontre sans Nerlens Noel, touché à la cheville. Si selon le joueur, cela n’est pas grave, son entraîneur était plus prudent à ce sujet. Pédagogue, il préférait saluer les efforts de son équipe;

« Il faut leur donner du crédit. Tobias Harris a rentré un sacré tir. Nous étions dessus. Nous l’avons contesté. Mais je pense que, plus que tout, cela a permis de leur montrer qu’il n’y avait pas de place pour l’erreur. Il y a des balles perdues que  je peux tolérer. Il y en a qui sont aussi évitables, non professionnelles et conséquentes d’un manque de précaution, cela tue cette équipe. 48 minutes avec notre effectif, c’est long dans cette ligue. La marge de manoeuvre est nulle. « 

Malgré la déception, Brett Brown ne perd pas espoir, à l’instar de ses joueurs, conscients d’être inexpérimentés et en plein apprentissage.

« Même si nous avons perdu, nous apprenons et nous engrangeons de l’expérience. Nous nous améliorons à chaque match. » assure Brandon Davies.

Difficile de croire, néanmoins, que cela sera suffisant pour la réception de Chicago, ce samedi. Mais s’ils parviennent à s’imposer, les Sixers auront de quoi apprécier cette première victoire de la saison 2014/15.

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