Denver veut prolonger Kenneth Faried

Auteur de sa meilleure saison chez les pros avec 13,7 points à 54,5% (8ème meilleur pourcentage de la ligue) et 8,6 rebonds, Kenneth Faried est un joueur majeur de Denver, et ses dirigeants sont ouverts à discuter d’une prolongation de contrat.

L’intérieur entre dans la dernière année de son contrat rookie qui le rétribuera 2,2 millions de dollars la saison prochaine, et les discussions autour de sa prolongation ne pourront débuter qu’à partir du mois de juillet mais le club du Colorado a déjà fait connaitre son désir de le voir revenir.

« Nous allons parler avec son agent » explique Tim Connelly, general manager des Nuggets. « Je pense que Kenneth est heureux chez nous. Je crois qu’il est totalement en phase avec la philosophie que Brian Shaw essaye d’insuffler. C’est le genre de joueurs qui mérite son salaire. »

10 à 12 millions de dollars de salaire annuel ?

Pour le moment, des sources évoquent une fourchette entre 10 et 12 millions, une somme légitimée par l’évaluation du joueur, la huitième à son poste derrière Tim Duncan et devant Paul Millsap. De plus, sa fin de saison en boulet de canon (près de 19 points et 10 rebonds par match après le All-Star Game) conforte les Nuggets dans leurs espoirs.

« Kenneth a été très bon. Passé sa période d’adaptation avec Brian Shaw, il a joué à un très haut niveau. C’est le coeur et l’âme de cette équipe. J’étais heureux de voir à quel point il est constant dans l’énergie et la dureté. » poursuit le GM, dans le Denver Post. « Je pense qu’il a passé un cap cette année. Il s’est amélioré des deux côtés du terrain, pas seulement en attaque. Il va jouer un rôle très important dans notre succès futur. »

Avec de tels compliments lancés à son joueur, l’agent de Faried aurait tort de ne pas faire monter les enchères, d’autant que Ty Lawson, l’autre go-to-guy de l’équipe, émarge à 12 millions de dollars la saison. Les deux parties auront jusqu’au 31 octobre pour trouver un accord sinon l’ailier-fort deviendra free-agent l’été suivant. Denver, qui a la main sur le dossier, peut s’attendre à casser sa tirelire.