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Tom Thibodeau : « Chaque équipe NBA a le potentiel pour être une grande équipe »

Depuis son arrivée aux Bulls le 23 juin 2010, Tom Thibodeau n’a pas eu de chance avec les blessures. Derrick Rose, sempiternel espoir déçu, n’a jamais pu confirmer sa sublime première saison de MVP sous les ordres de « Thibs ».

Et pourtant, chaque saison, les Bulls sont compétitifs et arrivent à se qualifier pour les playoffs. En mai dernier, les coéquipiers de Joakim Noah avaient même été jusqu’en demi-finale de conférence malgré un effectif bien affaibli… mais sur les épaules d’un Nate Robinson extraterrestre.

« En playoffs, tout est possible »

On se demande souvent quel est le secret du coaching de Tom Thibodeau. Le maniaque de la Windy City a donné des éléments de réponse dans une interview à ESPN.

« À part celle qui gagne le titre, chaque équipe a toujours un manque, selon quelqu’un. Le défi pour chaque coach, c’est de jouer sur ses points forts et de masquer au maximum ses faiblesses. Mais si tu joues en NBA, c’est que tu es un fort joueur, et donc chaque équipe est potentiellement une grande équipe. Ensuite, il s’agit de sacrifices et de collectif, de jouer sur ses forces. »

Pour l’ancien assistant de Doc Rivers à Boston, saison régulière et playoffs sont très différents. C’est justement cet esprit « March Madness » qu’essaie de donner le coach des Bulls à ses joueurs.

« Il n’y a pas une grande différence entre le premier et le dernier qualifié aux playoffs. Tout le monde peut battre tout le monde dans cette ligue. Donc il faut être prêt chaque soir. Et puis, il faut être en bonne santé pour bien jouer. Mais si on arrive en playoffs, tout est alors possible. »

L’exemple des Knicks en 1999

Assistant historique de la ligue, Tom Thibodeau a effectivement fait l’expérience des surprises en playoffs quand il était aux côtés de Jeff Van Gundy aux Knicks. Souvenez-vous, en 1999, New York s’était qualifié in extrémis aux playoffs avec la huitième et dernière place qualificative. Derrière le duo mythique formé par Allan Houston et Latrell Sprewell, les Knicks avaient même rallié les finales… malheureusement perdues pour le premier titre de l’histoire des Spurs.

« On avait Patrick Ewing et Larry Johnson qui s’étaient blessés et qui ne pouvaient pas vraiment jouer pour les finales. Larry a joué mais sur une jambe. Donc, on ne sait jamais. C’est ça qui fait tout le charme de cette ligue. Si une blessure intervient, tout le paysage peut changer. La porte s’ouvre et les équipes peuvent en profiter. C’est pour ça qu’il faut toujours jouer dur chaque jour, il faut toujours vouloir progresser. Car tu ne sais jamais jusqu’où ça va te mener. Quand je vois où mon équipe se situe actuellement, je vois encore une belle marge de progression. »

Actuellement quatrièmes à l’Est, les Bulls visent encore le podium derrière les intouchables Pacers et Heat. Ça tombe bien : Chicago vient de battre Toronto, son adversaire direct sur son parquet hier soir derrière un Joakim Noah record… à la passe (13).

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