Il était temps que Noël arrive pour Boston car les Celtics ont enregistré, à Indiana, une troisième défaite de suite, et pas des moindres.
Une jolie fessée 106-79 infligée par des Pacers toujours aussi en forme et un Lance Stephenson en mode triple double. Indiana attend maintenant Brooklyn pour une double confrontation.
Granger entre dans sa saison
Les Pacers avaient pourtant pris du retard à l’allumage. Après un 4/5 aux tirs pour débuter le match, ils ne marquent qu’un shoot sur les huit suivants. Roy Hibbert est dominant poste-bas, avec 10 points, mais Boston offre une belle résistance. Avec une particularité : aucun point marqué dans la raquette en premier quart-temps (20-17).
Lance Stephenson est lui partout. Au rebond, à la passe, à la création, sur pick-and-roll, l’arrière touche tous les ballons mais ne force pas offensivement. Il organise le jeu et très souvent, trouve la bonne passe. Les Celtics sont toujours aussi allergiques à la peinture, et après deux paniers à 3-pts de Danny Granger, Indiana prend un écart conséquent pour la suite (52-37). Granger, auteur d’un bon match à 12 pts et 5 rebonds en sortie de banc, fait oublier son 1/7 contre Houston.
Stephenson en 3D
Boston est assommé et les Pacers ne vont plus les laisser respirer. Toujours cette même intensité en défense, Paul George qui met ses paniers tranquillement (11 pts en troisième quart-temps) et Stephenson qui court vers le triple-double, tout va bien à Indiana. À Boston, les temps sont durs. Personne ne se presse pour prendre les shoots, notamment Jeff Green qui termine avec seulement 9 petits shoots. Logiquement, les Celtes explosent (80-58) car ils ne trouvent pas de leader offensif.
Stephenson s’offre un troisième triple double de la saison (12 pts, 10 rebonds et 10 passes), un mois jour pour jour après le second contre contre Boston déjà, le 22 novembre. Large victoire 106-79 des Pacers qui confirment à domicile après la raclée contre Houston. Boston aura fuit la peinture, mais aussi été incapable de marquer en contre-attaque pendant longtemps. Deux données qui rendent la vie compliquée quand il s’agit de jouer face à la meilleure équipe de la conférence Est.