Ryan Anderson transforme le jeu des Pelicans

Si les Pelicans ont explosé cette nuit les Sixers (135-98 !), c’est parce qu’Anthony Davis a joué les épouvantails (8 contres), que Jrue Holiday a sorti un double double ou que Tyreke Evans s’est enfin réveillé. Mais c’est surtout parce que Ryan Anderson était enfin de retour, et ses 26 points en sortie de banc changent le visage de l’équipe, et tous ses coéquipiers en profitent.

« Ryan ouvre le jeu » confirme Evans dans le Times-Picayune. « C’est vraiment différent avec lui. Personnellement, je me sentais bien, et plus rapide… et je suis vraiment heureux. On est en bonne santé, et on joue en équipe. Va falloir confirmer ça sur la durée car ce n’est qu’un match. »

Avec Anderson, le niveau de jeu des Pelicans ne faiblit pas lorsque le banc entre en jeu, et ça enlève de la pression des épaules de Tyreke Evans.

« Sur mon premier tir, j’étais libre. Je l’ai mis et ça donne confiance » raconte Anderson, auteur d’un 10/16 aux tirs, dont 6/10 à 3-points.

En deuxième mi-temps, Monty Williams a longtemps laissé Evans et Anderson sur le terrain car de leur entente dépend beaucoup l’avenir des Pelicans.

« Ryan est un joueur unique » estime le coach de New Orleans. « Il écarte le jeu, et met ses tirs. Mais il peut aussi aller au panier et jouer pour lui. Il m’a beaucoup manqué, et c’est un bon passeur. En défense, il apporte aussi. C’est bien d’avoir quelqu’un comme lui en sortie de banc capable de marquer et de prendre des rebonds. En plus, il n’est même pas à 100%. »

Pour Anderson, la clé de la fessée infligée aux Sixers tient dans le rythme imposé et la volonté de faire l’extra pass.

« On a bien fait circuler la balle et joué avec beaucoup d’intensité » conclut le shooteur de New Orleans. « Lorsqu’on joue à un tel rythme, on a naturellement davantage de shoots ouverts. Des shoots ouverts, du mouvement… Ça fait la différence car on ne force aucun tir. On donne la balle au joueur libre. »