« Qu’est-ce que ça fait du bien de rejouer comme ça. Surtout dans un match aussi important. »
Dwyane Wade a le sourire. Il vient de réaliser son meilleur match depuis le mois de février, noircissant la feuille comme à ses plus belles années : 32 pts, 6 rbds, 4 pds et 6 ints !
Témoin de ce retour au premier plan, LeBron James est heureux pour son pote.
« Ce mec est épatant ! Comme j’ai dit, c’était le Flash de 2006 ce soir. Et on avait besoin de chaque morceau de sa performance. »
Dwyane Wade est conscient que Miami avait besoin qu’il réalise une telle performance pour éviter d’être mené 3-1. Mais que lui aussi en avait besoin pour rappeler qu’il n’était pas « mort ».
« J’avais besoin d’un match comme ça. Mais mes coéquipiers aussi avaient besoin d’un match comme ça de ma part. Ils avaient besoin que je joue comme je sais le faire. Le plus important, c’est que les gars avaient besoin que le Big Three joue comme il sait le faire. »
Pour James, deux chiffres sont plus marquants que les autres dans la ligne de stats de Wade : les interceptions et les tirs tentés.
« Les six interceptions de D-Wade me laissent penser qu’il était très actif en défense et en attaque. Les 25 tirs me laissent penser qu’il était très agressif, et qu’il a pris tous les tirs qui se sont présentés. Dwyane n’était pas passif. Sur jeu de transition, il a attaqué le cercle, et il l’a fait pendant tout le match. Et lorsque vous faites un match comme ça, ça prouve que vous êtes un put… de… Je ne vais pas dire les mots qui suivent car mes enfants regardent. »
Puisque LeBron parle de « Flash de 2006 », comment l’intéressé s’est-il senti ?
« Ce n’était pas comparable à 2006, mais je me sentais bien. Lorsque les premiers tirs rentrent, vous prenez confiance. Ca m’a rappelé les belles années lorsque j’ai dunké sur contre-attaque après avoir passé la balle au-dessus de la tête du défenseur. »
Miami aura besoin que ce Wade « des plus belles années » répète cette performance dans le Game 5. Pour LeBron, ce serait bien que toute l’équipe montre la même agressivité.
« C’est dommage que nous ne soyons capables de jouer comme ça qu’après une défaite. On ne devrait pas attendre d’être dos au mur pour jouer comme ça. »