George Karl sur le banc… des accusés ?

En neuf ans à la tête des Nuggets, George Karl est chaque fois allé en playoffs. Le problème, c’est qu’il a huit fois été éliminé au premier tour. Clairement favori face à Golden State, Denver est tombé face à un Stephen Curry de feu mais Mark Jackson a aussi dominé son vis-à-vis dans l’affrontement tactique.

« Ils ont mieux joué que nous, ils ont mieux coaché que nous », expliquait cette nuit Andre Miller, dépité.

Interrogé pour savoir ce que les jeunes joueurs de l’équipe avaient appris de ces playoffs, le vétéran répondait même « rien ». Pas très encourageant.

Le jeu flamboyant et agressif a montré ses limites et l’imprévisibilité de l’équipe, qui a fait sa force toute la saison, n’a pas passé l’essai. Sans superstar et sans Danilo Gallinari, les Nuggets ont plus encore partagé les responsabilités. Mais le manque de structures offensive et défensive qui faisait de cette équipe un cauchemar à jouer lors des confrontations uniques s’est avéré être une faiblesse sur une série.

Et sans renier sa philosophie, George Karl doit trouver un moyen de mieux cadrer son système de jeu.

« Il a fait tout ce qu’il a pu », tempèrait Ty Lawson. « Nous sommes jeunes, nous allons progresser. Tout le monde va s’améliorer d’ici l’année prochaine et ça ira ».