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Golden State, les raisons d’un renouveau

Actuellement 5e de la très relevée conférence Ouest, Golden State a retrouvé le sourire. Après des années de galère depuis leur dernière apparition remarquée en playoffs en 2007 – épisode Baron Davis sur Andreï Kirilenko notamment -, les Guerriers de la Baie de San Francisco retrouvent une équipe compétitive… et surtout un jeu solide des deux côtés du terrain.

BasketUSA analyse les raisons du superbe regain des Warriors.

Une philosophie de jeu basée sur la défense

Et on pourrait ajouter le rebond. A l’arrivée de Mark Jackson aux commandes du bateau ivre à la fin de la saison 2011, les Warriors ne sont plus qu’une version édulcorée du style run & gun qui avait été la marque de fabrique du club depuis le passage de Don Nelson. Comptant chaque année parmi les équipes les plus nulles en défense, Golden State change radicalement de cap.

Et pour sa seconde saison complète au gouvernail, coach Jackson a les chiffres qui parlent pour lui. Bon derniers durant les 4 dernières saisons, les Warriors sont cette année en tête du « pourcentage de rebonds défensifs » qui chiffre la capacité d’une équipe à sécuriser son rebond défensif avec 75%, ce qui veut dire que les Warriors captent 3 rebonds sur 4 sont captés lors des phases défensives.

De plus, Golden State se place second pour ce qui est du pourcentage d’adresse de l’adversaire avec 43% de réussite autorisée, et également second en termes de différence aux rebonds avec +5. Et tout ça sans la présence intimidatrice d’Andrew Bogut à l’intérieur (un des meilleurs pivots du monde dans le domaine – quasiment 3 contres par match il y a deux saisons), c’est dire le revirement !

Stephen Curry est enfin en pleine forme

La seconde raison principale du très bon début de saison des californiens (du Nord) est évidemment la résurgence du meneur Stephen Curry. Véritable chat noir, le fiston de Dell était poursuivi par la poisse ces deux dernières saisons avec 26 matchs joués seulement l’an passé. Fragile de nature, le garçon enchaînait les pépins physiques aux chevilles (la droite notamment).

Mais après un été de repos (Stephen avait été de l’expérience turque lors du mondial 2010 récompensé d’or), Curry a enfin recouvré 100% de ses capacités. Avec un camp d’entraînement entier également (lockout l’an passé), le chef d’orchestre des Warriors a pu poser son empreinte sur son groupe. Et ça se voit : 20 points, 6 passes, 4 rebonds et 2 interceptions de moyenne en 38 minutes de temps de jeu.

L’autre coach Jackson

Curry est le patron de l’équipe et son association avec David Lee est sensationnelle. Elu All Star alors qu’il était un Knickerbocker, Lee (comme Curry) est en passe de retrouver le weekend étoilé et deviendrait le 1er Warrior à honorer cette sélection depuis un certain Latrell Sprewell. C’était en 1997, autant dire une éternité !

Cet axe fort meneur – ailier fort est la colonne vertébrale sur laquelle Mark Jackson a basé le jeu des Warriors. En son temps meneur au fort caractère, il n’y a pas l’ombre d’un doute que l’arrivée d’Action Jackson profite à plein au jeune Stephen Curry (et à Klay Thompson pour les mêmes raisons) dans la gestion des temps forts et des temps faibles d’un match. Fort en gueule mais très respectueux des valeurs collectives, l’autre coach Jackson a donné à ce groupe de joueurs une force inattendue.

Qui connaissait par exemple Festus Ezeli, Draymond Green ou encore Charles Jenkins ? Eux, comme Jarrett Jack ou Carl Landry, font partie de ces joueurs sous-estimés qui forgent l’unité d’un collectif par leur gouaille et leur expérience. Le jeu de passe des Warriors est ainsi un petit bijou sur certaines séquences avec une véritable volonté de partage inculquée par Jackson.

L’apprentissage d’Harrison Barnes

Parmi les satisfactions de San Francisco, il faut également noter l’apport non négligeable du rookie Harrison Barnes. Bombe physique, l’ancien Tar Heel s’est imposé toute en humilité et en sobriété dans le cinq majeur des Warriors. Défenseur féroce et athlète hors normes, il a basé son jeu sur ces qualités et présente en conséquence une belle polyvalence (9 points, 4 rebonds, 2 passes).

Symbole de la nouvelle orientation de l’équipe vers des considérations défensives, Barnes présente un potentiel hyper-intéressant à l’aile, surtout si on se met à imaginer la rotation intérieure complète des Warriors qui pourraient aligner Bogut – Lee et Barnes pour une frontcourt de très haut niveau.

Un calendrier mortel à venir

Mais, comme le diraient volontiers les joueurs eux-mêmes, la saison est encore longue. Le passé récent de la franchise vient rappeler que rien n’est acquis avant le coup d’envoi officiel des playoffs. Et le calendrier à venir est tout simplement mortel : Memphis, Portland, Denver, Miami et San Antonio puis les Hornets, les Clippers, le Thunder et enfin les Bulls.

Tout reste donc à faire mais si l’embellie se confirme, il se pourrait que la suprématie californienne devienne un jeu à trois entre les deux clubs angelinos et le poil à gratter de la Baie d’Oakland.

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