Après leurs victoires impressionnantes contre les Spurs et les Celtics, Orlando se retrouvait hier soir contre une équipe de calibre inférieur pour confirmer leur montée en puissance.

Et les Nets ont de fait été balayés (104-88) sous la houlette d’un Dwight Howard limité par les fautes mais en pleine rédemption en seconde mi-temps (19 points et 13 rebonds).

Une adresse retrouvée

Alors qu’ils sont arrivés moins de 2h avant le match car leur bus est resté coincé dans la neige du New Jersey, les joueurs du Magic ont gardé leur sang froid et ont réglé la mire tôt dans le match. Avec une douzaine de bombes à trois points, et une réussite générale de 49%, les floridiens retrouvent peu à peu leurs standards.

Turkoglu par exemple revient progressivement dans le rôle qui lui allait si bien lors de l’épopée du Magic en finale NBA en 2009. Il marque 20 points assortis de 7 rebonds et 5 passes. Et mieux encore, il est entouré de six joueurs en « double figure ». Brandon Bass aligne sobrement 11 points, Redick score 15 points, et Ryan Anderson se fend d’un double double 10 points et 12 rebonds en sortie de banc.

Howard passablement irrité

Jason Richardson marque lui 14 points dont 8 dans la série de 27-12 qui tua définitivement les Nets en troisième quart. Howard n’était pas en reste et en scorait 9 de ses 19 pour se rattraper d’une première mi-temps gâchée par les fautes – et un agacement non feint.

Pour les Nets, Devin Harris essayait tant bien que mal de limiter les dégâts avec 24 points et 6 passes alors que Brook Lopez s’établissait à 20 points plus 7 rebonds ; mais le Magic enfin lancé n’était pas un adversaire à la mesure des hommes d’Avery Johnson.

Avec les victoires acquises dans la difficulté contre San Antonio et Boston, Van Gundy pressent de bonnes choses pour ce groupe qui se construit une identité.

« On commence à voir ce que sont nos capacités. Et on voit que nous pouvons être une très bonne équipe. Nous sommes loin d’y être encore, mais nous avons tout pour y arriver. Et si l’on parvient à garder cette confiance et ce mental, nous pouvons devenir très bons. »

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