Les Lakers emportés par l’ouragan Suns

Ron Artest blessé à la tête, Luke Walton convalescent, Phil Jackson n’a que peu de choix à l’aile. Après avoir fait jouer Lamar Odom face aux Kings, il envisageait de revenir à un cinq majeur plus petit pour contenir les Suns. Oui mais en regardant son banc, Jackson a vite compris qu’il n’avait pas d’autre choix que de remettre Odom et les grands Angelinos ont été emportés par la vitesse des joueurs de l’Arizona (118-103).
En retard sur les rotations défensives, les Lakers ont à nouveau du faire face à des remplaçants défaillants qui n’ont pas su aider les vieilles jambes de Derek Fisher. En face, les dragsters Dragic, Dudley et Barbosa se régalaient en sortie du banc, donnant le tournis aux grandes tours californiennes.

Steve Nash (16 points, 13 passes) pouvait se satisfaire de cette victoire au sortie d’un calendrier difficile qui a vu les Suns enchainer les déplacements.

Nous avons joué avec dureté et courage. Nous devons garder cette mentalité d’outsiders.

Quant aux Lakers, emportés par la tempête, ils ne pouvaient faire que profil bas. Kobe Bryant était resté fidèle à lui-même (34 points, 7 rebonds) mais n’avait pas pu empêcher le naufrage.

Il y avait un peu de confusion sur les rotations. Et si vous avez une seconde de doute, à ne pas savoir ce que vous devez faire, ils vous le font payer. C’est ce qu’ils ont fait.

Après leurs deux victoires probantes de la saison face aux Suns, les Lakers pouvaient dès lors blâmer l’absence de Ron Artest et Phil Jackson espérait que son rugueux ailier soit remis face aux Warriors.

Je ne pense pas que Ron aurait changé quoi que ce soit dans ce match. Mais sa présence aurait certainement aidé notre banc.

Difficile pourtant de ne pas remarquer que sans leur cinq majeur au complet, les Lakers sont friables. Surtout que les problèmes au shoot de Lamar Odom sont toujours là et que le banc, soucis majeur du champion en titre depuis le début de la saison, est toujours porté disparu.