Les Cavs comme chez eux en Arizona

LBJ et ses camarades aiment les cactus et la quiétude de Phoenix.

Le 12 mars dernier, les Cavs s’imposaient dans l’Arizona. C’était la dernière défaite à domicile des Suns puisqu’ils vont enchaîner par 19 victoires d’affilée dans leur antre, à cheval sur les deux saisons

Neuf mois plus tard, cette invincibilité à domicile (10-0 cette saison) est réduite en poussière (forcément, dans le désert…), une nouvelle fois à cause des Cavs.

Le succès de la phalange de l’Ohio (109-91) est d’autant plus notable qu’il intervient au lendemain d’un revers douloureux devant des Mavs privés de Nowitzki. Et qu’il s’est construit quasi sans un Shaq pourri par les fautes. C’est le duo James-Williams qui a fait la différence dans le dernier quart-temps, théâtre d’un 15-0 fatal à Steve Nash (18 pts, 10 passes) et sa bande.

« Ils ont un très grand joueur. Ils savent fort bien jouer avec et pour lui. Ils ont aussi des éléments capables de courir et de shooter. Il va falloir compter avec eux pour le titre de champion de conférence« , analyse Alvin Gentry.

Avec 29 pts, 6 rbds, 4 passes et 11/21 aux shoots, l’Elu a parfaitement rempli sa mission. Il a pu compter sur le soutien de Mo Williams, 24 points, 6 rbds, 5 passes, 3 interceptions. Le binôme a reçu un précieux coup de main de la paire Varejao-West (25 pts). Cela a compensé le non match du Big Daddy (3 pts, 5 rbds en 19 minutes), accueilli par autant de sifflets que d’applaudissements pour son retour à Phoenix.

« On n’a pas eu une mentalité de gagneur ce soir. On a été trop hésitant et à douter au lieu d’être agressif et déterminé », explique Nash, orpehlin d’un Stoudemire incapable de faire mieux que 14 pts (avec 12 prises) , handicapé par les fautes.

« Tout ne tourne pas autour de moi », déclare, lui, LBJ pour rendre hommage au boulot de ses coéquipiers.

« Car ce n’est pas comme ça qu’on gagne des matches et qu’on est une des meilleures équipes de la ligue. Chacun apporte sa contribution quand il est sur le parquet. Les back-to-back sont importants et on n’a jamais laissé une défaite nous abattre.«