Les Bulls sont revenus de loin face aux Knicks

S’ils avaient joué comme ils l’ont fait face aux Lakers il y a deux jours, les Bulls n’auraient eu aucun mal à battre New-York. Mais ce ne fut pas le cas et il leur a fallu remonter jusqu’à 17 points de déficit pour finalement s’imposer 98-89 à l’United Center dans ce match des mal classés de la conférence Est.
Les Knicks ont arrosé à 3-pts, ce qui a fonctionné en début de match : 7/10 durant le premier quart-temps dont 4/5 pour le seul Al Harrington et voilà les hommes de Mike D’Antoni qui mènent 34-23 après 12 minutes. Mais ensuite, la machine s’est enrayée.

Harrington ne marquera plus aucun tir derrière l’arc de cercle, malgré 8 nouvelles tentatives. Danilo Gallinari ne fera guère mieux. Au final, New-York tirera 47 fois à 3-pts, record de la saison en NBA (dont 29 en première mi-temps, record absolu de la NBA), pour 16 réussites. Et comme à 2 points, sur 39 tirs tentés seulement, le pourcentage n’était guère meilleur, Chicago n’a pas eu trop de mal à combler son retard. Grâce notamment à Luol Deng (24 pts / 13 rbds au final), l’écart n’était que de 2 pts à la mi-temps. Mais c’est un 15-2 dans le dernier quart-temps, qui fait passer le score de 79-75 pour les Knicks à 90-81 pour les Bulls, qui permet véritablement de se mettre à l’abri, John Salmons assurant derrière avec 7 points dans les 47 dernières secondes.

Assurément, les joueurs New-Yorkais en ont fait un peu qu’à leur tête à 3-pts, comme le confirme Mike D’Antoni :

“On en a trop pris en première mi-temps, quand nous aurions dû être plus agressif et entrer dans la raquette pour rechercher des fautes.”

Chris Duhon n’en a pas grand chose à faire :

“C’est notre jeu. On ne va pas en changer. On continuera à prendre ces tirs. Si c’est ouvert, on shoote !”

Pas sûr qu’à part les soirs de grande réussite, cela fonctionne souvent…

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