Dirk Nowitzki, le cauchemar de Boris Diaw

11-0. C’est le bilan de Dallas face à Charlotte. En fait, depuis leur création, les Bobcats ne sont jamais parvenus à s’imposer face aux Mavs. Et cette nuit, ils n’en ont jamais été aussi proches.

Mais voilà, en face, il y a un extra-terrestre. Un champion du monde du « clutch play ». Un compétiteur et un shooteur exceptionnel. Un certain Dirk Nowitzki.

L’Allemand permet aux Mavs de s’imposer 98-97 après prolongation grâce à un shoot dont il a le secret inscrit à 1.6 seconde de la sirène.

Mais le plus dingue, c’est que Nowitzki a réussi le même tir pour arracher la prolongation. Puis encore le même tir dans la prolongation. Puis encore le même tir… On vous le dit, ce gars est écoeurant, et Boris Diaw va en faire des cauchemars.
A chaque fois, notre Bobo national est resté collé à l’Allemand. Mais à chaque fois, le fadeway a fait mouche. Jetez un oeil au shoot de l’égalisation à la fin du temps réglementaire. Certains diront que c’est de la chance. D’autres du toucher.

« Il fait 2m13 et il a cette capacité à faire des fadeaways avec les bras très haut » lâche un Boris Diaw dépité.

C’est vrai que les shoots de Nowitzki sont « incontrables ». On ne peut rien faire…

« J’ai shooté autant que d’habitude. J’en ai raté des faciles, puis à un moment, j’ai mis les plus importants » résume l’Allemand, qui inscrit 18 de ses 36 points dans le quatrième quart-temps et le money time.

Mais la meilleure analyse, c’est celle de Rick Carlisle, le coach des Mavs.

« La définition d’un franchise player, c’est quelqu’un qui prend la responsabilité de faire gagner ou perdre son équipe. Il veut la balle dans ses mains au moment le match se décide, et il fera tout pour que la balle entre dans le panier ».

Au final, il n’y a pas de tant de « franchise player » que ça en NBA…