Steve Nash, prophète en son pays

Plus les années passent, et plus les chances de voir un jour Steve Nash sous le maillot des Raptors s’amenuisent. Mais le meneur des Suns rappelait encore le matin du match que ce déplacement à Toronto était « son match préféré de l’année ».

Accueilli par un quasi standing ovation, Nash a une nouvelle fois fait parler la poudre : 20 pts et 16 pds pour lui, et Phoenix s’impose très facilement 113-94 sur le parquet canadien grâce à un déluge de 3-points après la pause. Depuis 2004, Phoenix n’a plus perdu un match face aux Raptors !

« C’est évident que c’est match très spécial pour moi. C’est dommage qu’on ne vienne ici qu’une fois par an » regrette Nash, auteur de 7 passes rien que dans le premier quart-temps.

A ses côtés, Alvin Gentry n’a plus de mots pour commenter l’épatant début de saison de son meneur.

« Pour rien au monde, je ne l’échangerais contre un autre arrière de la ligue. Il correspond parfaitement à la façon dont nous voulons jouer, et c’est clair que je ne l’échangerai jamais ».

Assis à côté, Steve Nash sourit en entendant ce compliment.

« C’est super gentil de sa part de dire ça mais si on leur propose Chris Paul, ils me foutront à la porte ! ».

Blague à part, Phoenix est un beau leader de la côte Ouest. Nash en est le patron et le dépositaire du jeu mais les Suns peuvent compter sur un très bon Jason Richardson (22 pts) et sur l’apport du joker Leandro Barbosa (17 pts en 15 minutes). Un Barbosa qui quitte ses coéquipiers sur une entorse à la cheville. Il est our pour les deux prochains matches.

Côté Raptors, les résultats en dents de scie confirment que l’équipe manque de cohérence et d’un véritable fonds de jeu. C’est la 7eme défaite en neuf matches, et il faudrait peut-être que Jay Triano change quelque chose, car hormis le tandem Bosh-Bargnani, c’est plutôt décevant.