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Rétro NBA : 96′ The UnstoppaBulls

Les playoffs, là où les meilleurs font la différence

Le 7 mars, ce sont cette fois les Pistons en reconstruction qui se dressaient sur le chemin des Bulls. Grant Hill, alors sophomore, est désigné comme le successeur de Jordan. Polyvalent, élégant, il a tout pour régner sur la NBA après le départ de « His Airness ». Mais Jordan est toujours là, et tient à le faire comprendre à Hill. Résultat : 53 points, 11 rebonds, 6 interceptions pour Jordan ; 13 points, 13 rebonds, 6 pertes de balle pour Hill. La sanction est tombée et Chicago n’attend plus qu’une chose : les playoffs.

Face à Grant Hill :

C’est le Heat de Tim Hardaway et Alonzo Mourning qui obtient le privilège de défier Chicago au premier tour. Mais Jordan et les siens sont lancés et Miami se fait piétiner en 3 matchs secs (la règle de l’époque pour le premier tour) avec près de 20 points d’écart. 35 points dans le premier match pour MJ qui ne forcera pas dans la série. Phil Jackson avait d’ailleurs décidé de titulariser Toni Kukoc à la place de Dennis Rodman, le talent offensif des intérieurs du Heat étant limité.

Au deuxième tour, Rodman retrouve sa place de titulaire pour contenir le toujours très physique Charles Oakley car c’est une nouvelle fois les Knicks, inoxydables adversaires des Bulls, qui se dressent. Mais Jordan est revenu et, avec leur Némésis sur le parquet, Ewing et compagnie semblent impuissants, même s’ils arrachent le match 3 en prolongation au Garden.
Tout se termine au match 5 quand Jordan compile à nouveau 35 points pour envoyer les Knicks en vacances. En bon trashtalker, il saluera Spike Lee pour lui dire Adieu.

Finale de Conférence. Les Bulls retrouvent Orlando le 19 Mai 1996. Il y a un an, jour pour jour, Chicago se réveillait avec la gueule de bois, ses rêves de gloire écrasés par la puissance de Shaq et la virtuosité de Penny. Jordan a le goût du sang dans la bouche, il attend cette revanche depuis si longtemps.
Et, ce soir-là, le Magic disparut. Seuls Hardaway et Shaq se sortent du naufrage. Leurs coéquipiers sont impuissants et la vague rouge et blanche déferle encore et encore. Longley, Wennington, Salley et Rodman se relaient efficacement sur le Shaq, ce qui permet à Jordan, Harper et Pippen, féroces défenseurs, de museler leurs adversaires directs. En quatre manches, Chicago se débarrasse d’Orlando et retrouve la Finale.

Gary Payton, Shawn Kemp, Hersey Hawkins, Detlef Schrempf, Sam Perkins… Les Sonics de Seattle arrivent à Chicago après avoir écarté le Jazz et n’ont rien à perdre, les Bulls faisant figure d’hyper favoris. Pourtant, les jeunes Sonics affichent une étonnante confiance en eux et Gary Payton, toujours dans son style, expliquera que lui et ses compères pourraient limiter le « vieux Jordan » en le fatiguant.
Les deux premiers matchs semblent lui donner tort. Face au traitement de choc que lui réservent les Sonics, Jordan tient le coup et se joue de tous les pièges. Les trappes, les aides, les rotations, il trouve la solution à chaque nouveau problème et s’envole pour Seattle avec deux succès dans la poche. George Karl, alors entraineur des Sonics, compte sur son public pour réveiller ses troupes, lui que les observateurs considèrent comme le plus bruyant et le plus chaud de NBA.
Michael Jordan décide alors d’anesthésier les fans en scorant 27 points en première mi-temps pour prendre la main sur le match et ne plus le lâcher.

3-0 pour Chicago, on pense alors au sweep pour parachever une saison extraordinaire mais les Sonics ont du cœur et n’ont plus le droit à l’erreur. Alors, au match suivant, la défense se fait plus dure, les contacts plus appuyés. Jordan s’était sorti de la défense des Sonics, une défense similaire à celle que les Celtics ont infligée à Kobe Bryant en Finale l’année dernière. Mais contrairement à Bryant, Jordan avait confiance en ses coéquipiers, n’hésitant pas à les impliquer et préférait patienter avant de prendre un shoot difficile.

Mais s’il n’avait pas les mêmes démons que Bryant, les siens n’en étaient pas moins forts. A la suite du match 3, Gary Payton demande à George Karl de pouvoir défendre sur Jordan. « His Airness » entend prouver qu’il méritait le titre de meilleur défenseur de l’année que Payton a reçu et compte humilier son adversaire pour le prouver. Il force les shoots, des shoots qu’il n’aurait jamais pris autrement et les Bulls tombent, sans doute déconcentrés en voyant la ligne d’arrivée aussi proche.
Le match 5, toujours à Seattle, voit un Jordan plus efficace. Mais Pippen et Kukoc sont maladroits et Harper ne joue pas, blessé. Finalement, Chicago termine le travail à domicile, porté par une défense retrouvée et un scoring partagé. Les Bulls sont champions au terme d’une des plus belles saisons de l’histoire de la NBA.
Meilleur défense, meilleur attaque, un bilan global de 87 victoires pour 13 défaites, Jordan MVP de la saison, du All-Star Game et de la Finale, Jackson meilleur coach, Kukoc meilleur sixième homme…
Finalement, les Bulls 96’ ressemblaient à une composition de Charles Mingus ; chaque instrument pouvant à tout instant s’échapper en une improvisation géniale avant que tous ne se rejoignent, mêlés dans une organisation parfaite. Placée dans un cadre souple par Phil Jackson, l’imagination des joueurs pouvait se concentrer sur un seul but : la victoire.

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