Un grand Boston résiste à un super Dwyane Wade

Dwyane Wade pensait avoir fait le plus dur pour ses 39e et 40e points du match. Une interception ponctuée d’un dunk pour donner 2 points d’avance au Heat à 0.6 seconde de la fin du temps réglementaire. Un dunk qui mettait fin à une série de 15 tirs d’affilée manqués pour le Heat. Le commentateur va même jusqu’à hurler que Wade vient de donner la victoire au Heat, et il parle de miracle.

Mais en NBA, 0.6 seconde, c’est une éternité et Rajon Rondo va le rappeler en égalisant à la sirène sur une passe lobée de Paul Pierce. Tout est parfait sur cette touche, sauf la défense de Mario Chalmers bien trop naïf… 101-101, et c’est parti pour une prolongation.

Et là, même scénario. Wade vole un ballon et s’en va dunker. 42 points pour lui ! Mais qui lui répond ? Rondo bien sûr ! Wade, sur un nuage, tente de redonner l’avantage aux siens. Mais pendant deux minutes, c’est un festival de maladresses et de rebonds offensifs. Ce match est fou.

Jusqu’à cette faute de Jermaine O’Neal sur Kendrick Perkins qui venait d’arracher un rebond… offensif. Le pivot des Celtics manque le premier lancer, mais met le 2eme. 104-103 pour Boston, et temps-mort.

Sur la première possession, Jermaine O’Neal manque la cible, et derrière Ray Allen le punit (106-103). Quentin Richardson manque le 3-points de l’égalisation, et Rajon Rondo, encore lui, donne 5 points d’avance aux siens à 34 secondes de la fin (108-103).

Le Heat ne s’en remettra pas, et Boston s’impose finalement 112-106 après une dernière passe manquée de D-Wade. Tout un symbole alors que la star du Heat a tenu son équipe à bout de bras avec ses 44 pts, 7 pds, 5 rbds et 3 ints.

Mais une fois de plus, le collectif a eu raison du talent individuel. Wade était trop esseulé (Beasley a failli ; Arroyo a été transparent…) et surtout le match a duré 0.6 seconde de trop pour lui.