Kobe et les stats, c’est une histoire d’amour vieille comme les cannes de Tim Duncan. L’arrière des Lakers les incarne mieux que quiconque depuis la retraite de Sa Majesté, records en vrac à l’appui.
Le quintuple champion NBA est une machine à gagner, du genre à faire une heure de shooting de 6h à 7h du matin en camp de pré saison, puis d’enchaîner sur une sieste après le petit déjeuner avant d’enquiller sur l’entraînement collectif à 10h, quand ses coéquipiers débarquent à peine. Un robot, un monstre, une bête : aucun superlatif ne vaut mieux que les chiffres pour définir Kobe.
Exemple le plus récent en date, une stat que nous rappelle le Wall Street Journal : si à 33 ans, Kobe (29,4 pts) marque 4 points de plus qu’en moyenne que la saison passée, il est surtout le 3e joueur le plus prolifique de l’histoire à son âge, derrière Do Wilkins et Michael Jordan.
Mais avec 31,4 % des points des Lakers à lui seul, il fait mieux que le MJ 1996-1997 (28,7%) et que le Do 1992-1993 des Hawks (27,8%).
Qui dit mieux ?