Les temps sont durs pour Ryan Gomes. A chacun sa crise. Titulaire la saison passée (62 matches), l’ailier des Clippers doit se contenter des miettes depuis l’arrivée de Caron Butler, plus fringant que l’ex-vedette de Providence ne pouvait sûrement l’imaginer début décembre.
Avec 16,5 minutes de temps de jeu moyen, difficile pour Gomes d’égaler ses 7,2 pts et 3,3 rbds de la saison passée, où Vinny Del Negro lui accordait sa confiance. Les chiffres traduisent le malaise depuis Noël et le coup d’envoi d’une saison compliqué pour l’ancien Wolve : 3 pts et 2 rbds. Difficile de faire pire. Bien décidé à rester professionnel et attendre sa chance tapi dans l’ombre de Butler, Gomes ne fait pas de vague et se la joue philosophe.
« En tant que joueur, tu ne peux jamais te satisfaire de ce que tu as. Si tu shootes dix fois, tu aurais voulu en prendre dix de plus. Mais en NBA, les satisfactions individuelles sont moins importantes que l’équipe, et donc parfois il faut traverser des moments difficiles pour soi. C’est mon cas en ce moment. Bien sûr que j’aimerais jouer plus mais je dois être patient, continuer de bosser et être prêt quand à nouveau j’aurai 20 ou 30 minutes. »
« Je joue peu, mais je suis dans une équipe qui gagne »
Même quand l’ancien All Star des Wizards est sur le banc, avec CP3, Mo et Billups dans son effectif, Del Negro aime jouer avec trois arrières et laisser Gomes se faire des ampoules sur le banc.
« Je n’ai jamais joué dans une équipe qui gagnait depuis que je suis en NBA, donc je joue moins mais franchement je suis heureux », tempère l’ailier angelino. Tout ce que je peux faire en ce moment c’est attendre, me défoncer à l’entraînement pour apporter l’intensité que le coach attend de moi et après le reste viendra. Quand je jouerai, je serai prêt. »