La course au MVP : le réveil du Black Mamba

Chaque mardi, Basket USA vous propose le top 5 des candidats au titre de Most Valuable Player 2012.

Dominé par le roi LeBron jusqu’ici, le royaume des MVP vient de connaître son premier putsch de la saison.

Un changement de leader qui bouscule légèrement le classement que voici.

Stats : 37.7min, 30.8pts, 5.7rbds, 5.5pds, 1.3ints, 0.5ct, 3.9bps, 45.6% tirs, 24.2% 3pts, 82.8% LF

Depuis 1983, à l’exception de Michael Jordan en 88, tous les MVP évoluaient dans une équipe classée au moins dans les trois meilleures de la ligue (bilan).

Une position que les Lakers n’occupent pas à l’heure actuelle mais si la saison s’arrêtait aujourd’hui, il y aurait fort à parier que de nombreux votes iraient à la star des Lakers.

Quatrième la semaine dernière, Kobe a réalisé une ascension fulgurante mais méritée comme le prouvent ses stats depuis notre dernière édition : 37.2 pts (à 47.6%), 5.6 rbds, 4.2 pds et 2.4 ints en 5 matches.

Stats : 35.9min, 26.0pts, 6.8rbds, 3.4pds, 1.0int, 1.1cts, 3.4bps, 50.2% tirs, 39.3% 3pts, 82.7% LF

Discret mais diablement efficace, c’est ainsi que l’on pourrait qualifier Kevin Durant en ce début de saison.

Présent au rebond, meilleur à la passe, KD score certes un peu moins que ces deux dernières années mais il joue aussi moins.

A quatre reprises, il est resté sous la barre des 30 minutes de jeu. C’est autant que Bryant, James, Rose et Paul réunis.

Stats : 37.5min, 29.5pts, 8.2rbds, 7.4pds, 2.0ints, 0.7ct, 3.9bps, 57.8% tirs, 30.0% 3pts, 73.0% LF

Les trois défaites du Heat et les deux fins matches ratées de LeBron (Warriors, Clippers) ont évidemment joué un rôle important dans sa chute sur la dernière marche du podium.

Certes, un cadet qui évolue dans un championnat de poussins ne parviendrait peut-être pas à aligner les mêmes stats (on exagère à peine) mais la domination de James doit aller au-delà des chiffres.

La blessure de Wade et le calendrier délicat du Heat cette semaine seront l’occasion pour lui de rectifier le tir.

Stats : 37.0min, 20.8pts, 3.5rbds, 8.7pds, 0.9int, 0.5ct, 3.2bps, 43.9% tirs, 31.3% 3pts, 87.7% LF

Seul joueur à figurer dans le top 10 des meilleurs scoreurs et passeurs l’an dernier (7ème et 10ème) Derrick Rose est bien parti pour réussir la même chose cette année (10ème et 5ème).

Une omniprésence qui permet une fois de plus aux Bulls de caracoler en tête de la conférence Est.

Un bilan qu’ils doivent notamment aux nombreuses performances « clutch » réalisées par Derrick Rose.

Stats : 37.3min, 18.0pts, 3.0rbds, 8.4pds, 2.8ints, 0.0ct, 2.2bps, 52.0% tirs, 45.5% 3pts, 85.7% LF

Dans les chiffres, les ratios passes/balles perdues (3.8) et interceptions/balles perdues (1.3) font rêver. Sans parler de ses pourcentages de réussite au shoot.

Sur le terrain, c’est la même chose, Chris Paul se comporte en véritable patron.

Du haut de son mètre quatre-vingt-trois, il mène les Clippers sur la route du succès avec une très belle deuxième place de la conférence Ouest.

Mentions spéciales

Blake Griffin ; Dwight Howard ; Carmelo Anthony ; LaMarcus Aldridge ; Kevin Love (improbable vu le bilan des Wolves mais il mérite d’apparaître au moins une fois).