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Analyse : premières impressions sur les Clippers 2011

Peut-on tirer des conclusions sur une équipe après un seul match de présaison, même face aux motivants Lakers ? Certainement pas. Mais, cette nuit, les Clippers ont levé quelques voiles et dévoilé quelques points intéressants.

Forcément, l’arrivée de Chris Paul change tout. Zach Lowe, pour Sports Illustrated, exposait d’ailleurs les points à surveiller : les pertes de balle, les rebonds défensifs, le jeu en isolation, les pick-and-roll et le tempo.

Alors, les premières impressions après ce premier match réussi ?

Moins de pertes de balle

Les Clippers perdaient énormément de ballons l’an dernier, ils étaient même premiers dans cette catégorie peu glorieuse. L’addition de Chris Paul, et de Chauncey Billups, change la donne (10 ballons perdus hier). Voilà ainsi deux des meneurs les plus sûrs de la ligue, deux joueurs qui perdent rarement la gonfle car ils font souvent les choix justes et limitent les risques.

Les extérieurs viennent aider au rebond

L’an passé, les Clippers laissaient beaucoup de secondes chances à leurs adversaires. Pourquoi ? Parce que malgré la détente de Blake Griffin et DeAndre Jordan, les extérieurs n’étaient pas de grands rebondeurs. Cette nuit, on a vu que Chris Paul avait un vrai sens du rebond (7 rebonds défensifs en 24 minutes) alors que Chauncey Billups, en vétéran, utilisait parfaitement son corps pour empêcher l’adversaire de se saisir de la gonfle.

Chris Paul, un excellent joueur d’isolation

L’an passé, les Clippers manquaient également d’un joueur capable de faire la différence par lui-même. Seul Eric Gordon pouvait se créer son shoot et encore, le résultat n’était pas toujours garanti. Cette saison, Chauncey Billups peut le faire mais, surtout, Chris Paul excelle dans ces situations.

Il analyse d’ailleurs très bien les match-ups favorables, comme lors du premier quart-temps, lorsqu’il s’est retrouvé face à Pau Gasol et qu’il a demandé à ses coéquipiers de s’écarter.

Les pick-and-rolls avec Blake Griffin : efficaces ?

Ce qu’on attendait surtout de voir, c’était la connexion entre Chris Paul et Blake Griffin. Evidemment, étant donné la vitesse de déplacement de Blake Griffin et la vision du meneur, il y a eu de bons moments, comme sur cette séquence.

Ou bien au début du troisième quart-temps.

Toutefois, les deux joueurs se sont assez rarement trouvés, sans doute par manque d’habitude. Et Chris Paul n’a pas voulu chercher son intérieur à tout prix, préférant souvent passer par les extérieurs.

Une connexion avec DeAndre Jordan naturelle

Finalement, c’est plutôt DeAndre Jordan qui a profité de l’arrivée de l’ancien meneur des Hornets. Aussi mobile que Tyson Chandler, aussi haut, il se projette lui aussi systématiquement vers le cercle et Chris Paul sait très bien comment le servir au bon moment.

Une première fois sur un pick-and-roll quand Chris Paul revient vers le centre.

Ou lors de ce deuxième pick-and-roll sur lequel Chris Paul va au cercle.

Les Clippers vont-ils jouer sur un rythme élevé ?

Cette nuit, on a pu observer des séquences de jeu brouillonnes côté Clippers. C’est logique, les joueurs n’ayant que peu d’entraînements ensemble. Néanmoins, les hommes de Vinny Del Negro n’ont pas perdu le goût pour les contre-attaques. Et avec de tels pourvoyeurs de ballon, cela devrait être plus facile.

DeAndre Jordan cherche d’ailleurs très vite son meneur pour relancer.

Blake Griffin n’est pas David West : tant mieux ?

Caron Butler sera lui un ailier intéressant pour les Clippers. Par son shoot, il peut écarter les défenses et donner plus de liberté à Blake Griffin. Il devra aussi souvent s’occuper du meilleur joueur adverse, ce qui ne sera pas aisé.

Sur de nombreux points, cette équipe ressemble d’ailleurs beaucoup aux Hornets 2008. Sauf que Blake Griffin n’est pas David West et que Chris Paul doit s’adapter à des qualités différentes. Cette nuit, on le voyait ainsi attendre que l’intérieur s’écarte à mi-distance. Blake Griffin, lui, est attiré vers le cercle.

Vinny Del Negro doit travailler pour utiliser au mieux les forces de ses joueurs, mais il peut compter sur un aspect oublié du jeu de son poste 4 : sa vision du jeu.

Poste bas, il attire en effet souvent deux joueurs et parait tout à fait capable de faire le décalage. Les Clippers peuvent se servir de ça et, avec des shooteurs extérieurs en confiance, ils pourraient en profiter.

Le duo Chris Paul/Chauncey Billups peut faire mal

Chris Paul, Chauncey Billups, Mo Williams et Eric Bledsoe, ça faisait beaucoup de meneurs à Los Angeles. Sauf que l’association entre les deux premiers à l’arrière est plutôt intéressante. Billups n’est plus tout jeune et n’a plus la vivacité pour défendre sur les meneurs rapides. Chris Paul peut le faire.

Mais le MVP des Finales 2004 est toujours un remarquable shooteur qui sait profiter des mouvements de ses coéquipiers. Hier, à chaque fois que Chris Paul jouait un pick-and-roll sur l’aile avec Blake Griffin, il se présentait dans l’axe. Etant donné le nombre de joueurs attiré par la connexion Paul/Griffin, Billups aura souvent beaucoup d’espace, et il pourrait ainsi punir les adversaires.

Et lui aussi sait jouer le pick-and-roll, ce qui peut déstabiliser les défenses, peu habituées à devoir protéger deux axes en si peu de temps.

Une équipe pétillante qui va souffrir dessous ?

Un match, ce n’est pas assez pour se faire une idée sur cette équipe. Sur le papier, elle doit pourtant filer vers les playoffs et, si tout se met en place, elle pourrait être une vraie plaie à jouer sur une série, pour n’importe quelle équipe.

Défensivement, Chris Paul et Chauncey Billups offrent une base arrière solide. Avec les avions Griffin et Jordan derrière, ils peuvent même se permettre de prendre des risques. Mais pas trop.

Car DeAndre Jordan saute sur toutes les feintes et risque de souvent se retrouver avec des problèmes de fautes. Blake Griffin, lui, a tendance à éviter les contacts en défense afin de ne pas attirer les coups de sifflet. Il fait donc des impasses, et cela crée forcément des brèches. Ce qui pénalise son coéquipier…

Problème : le banc est faible à l’intérieur. Brian Cook, les rookies Trey Thompkins et Marcus Hubbard, c’est encore léger, surtout s’ils doivent jouer sur de longues périodes. Mais les Clippers ont enfin de quoi rêver. Ils n’ont désormais plus qu’à en faire une réalité.

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