Finaliste NBA en 2009, le Magic a vu son avenir soudainement s’obscurcir, enchaînant les erreurs de management et de recrutement.
Aujourd’hui, le club est pendu à la décision de Dwight Howard de rester, ou pas, en Floride
Basket USA tente de comprendre les raisons de cette descente aux enfers.
L’imbroglio Dwight Howard
C’était le sujet essentiel des débats autour du nouveau CBA : comment peut-on gérer le transfert d’un joueur star sans toujours favoriser les mêmes équipes riches ? La saison dernière mettait le cas LeBron James sur la place publique, cette année, c’est Howard et Paul qui se partagent la scène.
Et le spectacle est tout aussi pathétique. A vrai dire, le lockout et les discussions sans fins ne changent pas fondamentalement la donne même si la taxation au-dessus du salary cap semble s’être durcie quelque peu.
Mais pour Orlando, la situation est bien difficile à gérer. Après s’être séparé de Lewis, Gortat et Piétrus et Carter l’an passé, de Bass et Arenas récemment, il semble bien que ce soit au tour de Howard de quitter le navire Magic.
L’échec Turkoglu
A force de changer l’effectif de manière radicale, le GM Otis Smith a épuisé toutes ses cartouches. Il est désormais face à l’ultimatum : échanger son franchise player. Les différents scénarios qui l’envoient aux Nets, Lakers voire aux Bulls sont encore trop abstraits pour véritablement nous éclairer sur l’avenir d’Orlando.
Pour le Magic, le mal est ailleurs, et il se nomme Hedo Turkoglu. Le Turc qui avait dominé en 2009 n’a plus jamais atteint ce niveau de jeu depuis. Revenu en Floride, après un passage à Toronto puis à Phoenix, pour remettre Howard sur orbite, la connexion s’est avérée faiblarde au possible (sortie de route au premier tour des playoffs contre Atlanta).
Orlando doit désormais composer avec son encombrant salaire et un niveau de jeu en berne. On pensait que le boulet du club était Arenas, mais c’est davantage Turkoglu.
Comment faire plaisir à Howard ?
Dwight Howard l’a répété lundi soir : il est prêt à rester en Floride s’il y a du changement et si on l’implique dans le recrutement. Il voulait Chauncey Billups, il ne l’aura pas ! Il aimerait Josh Smith, Monta Ellis ou Andre Iguodala à ses côtés, ça n’en prend pas le chemin.
A la place, le club a recruté Glen Davis et conservé Jason Richardson. Deux joueurs corrects mais qui ne redonneront pas le sourire à Howard…