Début de saison annulé : les réactions

Dirigeants, joueurs, avocats des deux camps…

Voici un florilège des réactions après l’annonce par David Stern de l’annulation des deux premières semaines de la saison régulière.

LeBron James

« Je veux sincérement m’excuser auprès des fans. C’est un triste jour pour nous tous, et spécialement pour vous. Sans vous, nous ne sommes rien. »

Steve Nash

« Vraiment désolé pour ceux qui, dans et autour des salles, vont perdre leur emploi. Les fans savent que nous voulons retrouver les terrains et ils savent que les propriétaires font de la désinformation et de la propagande. »

Billy Hunter

« Si les propriétaires pensent que les joueurs vont céder à partir du moment où ils ne toucheront plus leur salaire, ils se trompent. depuis le début je pense que tout cela était programmé et que cela faisait partie de leurs plans. (…) Je ne pense pas que la saison NBA soit en danger. Ce serait se tirer une balle dans le pied que d’en arriver là alors qu’on sort de la meilleure saison de l’histoire de la NBA. (…) Il avait fallu beaucoup de temps pour se remettre du lock-out de 1998, et cette fois-ci, ce sera pire. »

David Stern

« Je suis désolé d’annoncer, et plus particulièrement aux milliers de personnes qui dépendent de l’industrie de la NBA, que les deux premières semaines de la saison régulière sont annulées. (…) Nous avons fait concession après concession, mais il y a toujours un gouffre entre nous . Clairement, les deux camps restent très, très éloignés sur chaque point. On ne peut pas aller au-delà des obstacles imposés par le système. (…) Il n’y a plus de chance d’avoir une saison en entier, et chaque jour qui passe sera synonyme d’autres réductions.  (…) Compte-tenu qu’il y aura désormais des pertes à prendre en compte, on peut s’attendre à ce que les prochaines propositions des propriétaires soient pires. »

Derek Fisher

« Lorsqu’on met bout à bout toutes les idées des propriétaires, on est très proches d’un hard cap. (…) On n’a pas choisi d’en arriver là. On veut juste un accord juste. Rien de plus. (…) Aujourd’hui, les problèmes liés au système sont plus vastes que ceux liés au partages des revenus. »