Un pas en avant, et deux pas en arrière. C’est ce qui résume les négociations entres joueurs et propriétaires. On annonçait du mieux après la discussion marathon du hier. Certains évoquaient même un partage des revenus à 50 % pour les deux camps et le simple report des deux premières semaines de compétition.
Finalement, rien de tout ça. Après sept heures de réunion, David Stern a annoncé que les deux premières semaines de la saison étaient bien annulées, ce qui signifie qu’il n’y aura aucun match avant le 15 novembre, au mieux, et qu’il n’y aura de toute façon pas de saison complète. Un « gouffre » sépare d’ailleurs les deux camps sur quasiment tous les points des négociations.
« Ils nous tiennent par les couilles »
Plus grave encore, selon David Stern et son bras droit, Adam Silver, ce ne sont pas les questions économiques qui empêchent qu’un accord soit trouvé, mais bien le système entier. Les joueurs voulaient par exemple une augmentation de salaires de 10,5 % puis 9 % pour ceux utilisant leurs « Bird rights ».
Les propriétaires, de leur côté, voulaient réduire la durée des contrats tout en proposant de conserver l’aspect garanti de ceux-ci, et sans effet rétroactif. Mais les propriétaires veulent faire d’importantes économies, et les joueurs ne veulent pas faire autant d’efforts.
Désormais, ils vont commencer à ne plus recevoir leurs chèques, ce qui pourrait réellement changer les choses. Quant aux fans, ils vont voir les premiers effets réels du lockout, ce qui pourrait les amener à se tourner vers d’autres sports. Le pire des scénarios pour la NBA.
Et c’est Brandon Rush, le joueur des Pacers, qui résume au mieux ce qui se passe pour les joueurs.
« Ils [les propriétaires] nous tiennent par les couilles désormais. »
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