Une jeune vedette – AJ Dybantsa – au rendez-vous, un finish de très haut niveau après un « buzzer beater » improbable, le tout dans l’antre mythique du Madison Square Garden… Cette rencontre entre les BYU Cougars et les Clemson Tigers avait tout pour marquer les esprits.
Le premier acte de cette folle partie s’est joué… dans le vestiaire des Cougars à la pause. Ces derniers venaient de boucler la première période sur un score indigne de leur début de saison : -21 (22-43). Un écart d’autant plus notable qu’ils étaient à égalité après 13 minutes de jeu (22-22).
Avant donc de subir un terrible 21-0 jusqu’à la fin de la première période. Le coach Kevin Young a donc dû secouer sa formation, avec un message simple : « L’équipe adverse joue plus dur que nous » en somme.
« Le regard dans leurs yeux a changé. J’ai trouvé que nous étions un peu éteints et sans énergie en première mi-temps. J’ai mis les gars au défi de revenir avec plus d’esprit de compétition », rapporte le technicien au sujet de la réaction de ses joueurs.
Plus de points… que l’équipe adverse !
Celle-ci ne s’est pas faite attendre, avec le réveil soudain d’AJ Dybantsa, celui qui est pressenti dans les premières places de la Draft 2026, voire à la première tout court. Auteur seulement de 6 points à la pause, celui-ci a commencé à enchaîner les « jumpers » et « turnaround » en périphérie avec beaucoup de fluidité.
Derrière lui, sa formation a passé un 20-4 pour revenir à deux possessions seulement (42-47). « Ils ne faisaient pas de prise à deux. J’ai confiance en mes capacités en un-contre-un. Donc j’ai simplement choisi mes actions plus intelligemment, en essayant de moins m’écarter sur mes tirs », raconte AJ Dybantsa, omniprésent en seconde période.
BYU WAS DOWN BY 22 POINTS AND COMES ALL THE WAY BACK TO KNOCK OFF CLEMSON
It’s the Cougars’ largest second-half comeback in school history pic.twitter.com/1UxQ8WR8L7
— ESPN Insights (@ESPNInsights) December 10, 2025
Il finira la partie avec 28 points (9/17), 9 rebonds et 6 passes, dont 22 points, 7 rebonds et 5 passes pour sa seule seconde période. C’est simple, l’ailier a été impliqué dans 34 des 45 points de sa formation après la pause ! Là où l’équipe adverse, portée par Jestin Porter (17 points), n’a marqué que 21 points dans les 20 dernières minutes.
La confiance en ses coéquipiers
« Une chose à propos d’AJ, c’est qu’il est vraiment très rapide pour analyser les situations. Donc je pense qu’en deuxième mi-temps, il a fait les ajustements nécessaires pour réussir à atteindre ses spots un peu plus facilement, et à partir de là, le jeu s’est un peu ouvert pour lui », analyse son coach.
La délivrance finale est venue de son coéquipier Robert Wright III (17 points). Alors que les deux équipes étaient à égalité (64-64) avec moins de deux secondes à jouer, il a pris ses responsabilités en se libérant loin derrière l’arc avant d’envoyer une prière heureuse.
« AJ n’était pas ouvert, il était pris à deux, alors j’ai dit à (Mihailo Boskovic, auteur de la remise en jeu) que j’allais revenir vers le ballon, et il m’a simplement fait confiance et me l’a passé. C’est une sensation irréelle », peut lâcher le héros de la soirée.
« Il faut avoir confiance en ses coéquipiers. Peu importe si j’avais mis 50 points dans ce match, celui qui est ouvert recevra le ballon. C’est le genre de confiance qu’on a dans notre équipe », commente de son côté Dybantsa dont l’équipe continue son début de saison canon (8v-1d). Et lui de marquer les esprits en attendant juin prochain.
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