Fred VanVleet a donné de ses nouvelles ce week-end, pour le lancement de son nouveau podcast, « Unguarded », dont le premier épisode est déjà disponible. Enregistré il y a dix jours, soit exactement deux mois après son opération, cet épisode permet au meneur de 31 ans, victime d’une rupture d’un ligament croisé avant le début du camp d’entraînement, de vivre plus sereinement sa convalescence tout en conservant un lien direct avec ses fans.
Avec déjà deux mois de rééducation dans les jambes, l’intéressé se montre plutôt rassurant et se félicite de la manière dont les Rockets gèrent son absence, autant dans le contenu que dans les résultats.
« Le 20 novembre, ça fait huit semaines que j’ai été opéré. Et je suis là, sur mes deux pieds », a-t-il lancé. « Je prends mon cas au jour le jour. L’équipe tourne bien. Beaucoup de gens se demandaient à quoi ça allait ressembler sans un vrai meneur de jeu, qui ferait quoi, ce genre de choses. Mais on n’en parle que quand on perd ou qu’on est mauvais. Quand on est bon, personne ne pense à Freddy V. Tout le monde réagit trop vite à tout, mais c’est le monde dans lequel on vit, avec les réseaux sociaux et tout ça. Au bout du compte, l’équipe se débrouille bien. »
Une question de motivation
Comme ses camarades Kyrie Irving ou Jayson Tatum, gravement blessés en fin de saison dernière, Fred VanVleet a trouvé où puiser sa motivation durant sa rééducation : il s’est fixé pour objectif de revenir avant la fin de l’exercice 2025/26. Sans se mettre trop de pression pour autant, au cas où le timing serait trop serré.
« C’est pour ça que je pousse. Rien n’est garanti, mais c’est ce que je vise, c’est clair. Et puis les gars font le boulot sur le terrain », a-t-il poursuivi. « Je sais ce que je peux ajouter, ce que je peux apporter. Donc ça me donne de quoi réfléchir et de quoi rester motivé pendant que je fais ma rééducation. C’est un processus difficile, et ça me donne envie de revenir plus vite. Mais je ne veux pas me mettre cette pression maintenant, c’est encore un peu tôt. Mais je vais clairement essayer de pousser pour revenir, c’est clair. »
Les Rockets pouvaient demander une enveloppe pour compenser son absence (« Disabled Player Exception »), à condition que celle-ci s’étende jusqu’à la fin de la saison, mais n’ont pas encore activé cette option, laissant ainsi la porte ouverte à un éventuel retour. Le cas de Fred VanVleet pourrait être réévalué dans les semaines à venir par le staff médical de la franchise texane, à qui reviendra la décision finale. En attendant, FVV peut toujours espérer.
| LEXIQUE |
Disabled Player Exception : quand une franchise perd un joueur pour une longue durée, elle peut demander à la NBA de lui accorder une enveloppe financière pour recruter un joueur. Cette « dérogation », accordée après étude du dossier médical, permet de ne pas compter le salaire du joueur blessé et de proposer un contrat à son remplaçant, pour un montant égal à 50% du salaire du blessé. Avec l’enveloppe, on peut signer un joueur libre ou un joueur sur la liste des coupés, mais aussi réaliser un transfert. La durée du contrat du joueur acquis par l’exception ne peut excéder un an et on ne peut acquérir qu’un joueur avec cette enveloppe.
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