Jalen Duren n'a pas encore fêté ses 22 ans, mais il est déjà dans sa quatrième saison NBA. Et c'est peut-être celle de l'explosion pour le pivot des Pistons, particulièrement en forme sur ce début de campagne…
Déjà auteur de plusieurs gros double-double, il a encore martyrisé les Nets avec 30 points à 11/14 au tir, plus 11 rebonds. Et alors qu'on pouvait s'inquiéter pour les Pistons suite à la perte de quelques shooteurs précieux, son entente avec Cade Cunningham sur le pick-and-roll permet à Detroit de pointer à 7 victoires pour 2 défaites.
« Nous avons élaboré un plan pour lui pendant l'été et il s'y est totalement consacré », explique ainsi son coach, JB Bickerstaff. « Il a travaillé sans relâche sur son jeu. Le talent a toujours été là. Je pense que la confiance vient maintenant aussi, donc il peut voir ce qu'il est capable de faire contre d'autres joueurs. Vous voyez à quel point il est plus agressif en attaque lorsqu'il a le ballon en main. »
Le musculeux pivot a ainsi décidé d'attaquer beaucoup plus vite, et beaucoup plus fort, ses adversaires, à l'image de cet énorme dunk, main gauche, sur Noah Clowney en premier quart-temps !
« Je pense que l'année dernière, il était beaucoup trop passif. Nous voulions qu'il attaque davantage. Nous voulons qu'il essaie de créer plus de tirs pour lui-même, qu'il mette plus de pression sur la défense. Je pense qu'il y est parvenu. Tout cela est le fruit du travail qu'il a accompli » assure encore son coach.
Potentiel MIP ?
S'il maintient ce rythme, Jalen Duren sera un candidat très solide pour le trophée de MIP à la fin de la saison.
« Il est dominant », tranche son coéquipier, Cade Cunningham. « Il n'attend plus. Il attaque à chaque match. La façon dont il aborde le jeu ces derniers temps est vraiment bluffante, et il a toutes les capacités nécessaires pour réussir ce qu'il fait. C'est vraiment enthousiasmant. »
Poussé par ses coéquipiers à être plus agressif, Jalen Duren a aussi progressé sur son dribble, ses lectures mais aussi sa protection du cercle. Globalement, c'est un joueur en confiance.
« Ce n'est pas facile, mais j'adore mon boulot. J'adore le jeu physique, je passe toute la soirée à me battre avec les intérieurs adverses. Je suis sous le panier, alors ils m'envoient d'autres gars. Je fais face aux aides, je reçois des coups de coude quand je passe dans la raquette… Quand les gars essaient de passer à travers mes écrans, ça ne me fait pas du bien. Mais j'essaie de faire mon travail. Je ne me plains pas, j'adore ce que je fais » conclut-il.
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