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Carmelo Anthony, Frank Ntilikina, Kristaps Porzingis… Phil Jackson règle ses comptes

NBA – Dans son nouveau livre, Phil Jackson évoque son passage raté aux Knicks, et il n'est pas du genre à se remettre en cause.

phil jackson

Mardi 4 novembre sort le nouveau livre de Phil Jackson intitulé Masters of the Game. Dans cet ouvrage écrit avec le célèbre journaliste Sam Smith, l'ancien coach des Bulls et des Lakers commente le classement des 75 plus grands joueurs de l’histoire. Un chapitre est consacré à Carmelo Anthony, et Phil Jackson en profite pour régler ses comptes avec “Melo”, sa superstar de l'époque à New York. Selon lui, c'est Carmelo Anthony qui l'a poussé à partir.

« Dolan m’a dit : “Tu ne vas pas te faire chasser de la ville par les médias, quand même ?” J’ai répondu : “Je sais qui sont les médias, ça ne m’affecte pas.” » raconte Jackson. « Mais Dolan trouvait que c’était trop. Il m’a dit : “Je ne veux pas que tu passes par là. Je sais ce que c’est que de gérer ces gens-là.” J’ai répondu : “Malheureusement, ma relation avec Carmelo est un peu foutue, et s’il doit rester ici, il vaut sans doute mieux que je parte.” »

Comme aux Bulls et aux Lakers, Jackson voulait imposer son attaque en triangle aux Knicks, avec davantage de mouvement en attaque et de circulation de la balle. Spécialiste de l'isolation, Anthony ne voulait pas en entendre parler, et les deux n'ont jamais cessé de s'accrocher au point que le “Maître Zen” voulait l'échanger.

Phil Jackson voulait l'échanger

« J’ai eu une réunion avec Dolan », poursuit Jackson, alors président de la franchise. « Je lui ai dit : “Je ne veux pas que Carmelo revienne dans l’équipe ; il faut trouver un moyen de l’échanger.” On devait s’asseoir avec son agent, Leon Rose, et lui expliquer qu’on ne gagnerait pas de titre. Carmelo voulait un titre, il voulait être dans une équipe qui en avait les moyens — et il le mérite, c’est un Hall of Famer. »

Pour enfoncer le clou, Jackson évoque aussi une discussion avec George Karl, qui a coaché Melo aux Nuggets, et l'a souvent dénigré après son départ. Avant son transfert aux Knicks. Karl lui aurait partagé un échange survenu lors de la finale de la Conférence Ouest 2009 contre les Lakers de Kobe Bryant. « [Karl a dit] : “Kobe va mettre ses 30 points, on fera avec. Le but, c’est de verrouiller les autres.” Et Carmelo a répliqué : “Non, je ne suis pas d’accord. Il faut tout mettre sur Kobe.”George lui a demandé pourquoi. Et Carmelo a répondu : “Parce que je veux être le meilleur marqueur.” »

Les Lakers, coachés par Jackson, avaient finalement gagné la série en six matches, avant de remporter le titre face au Magic de Dwight Howard.

« Après avoir côtoyé Carmelo à New York, j’ai compris, » écrit aussi Jackson. “Compris” quoi ? Que Melo avait plombé l'éclosion de Jeremy Lin et le passage de Mike D’Antoni chez les Knicks.

Il y a quatre ans, Phil Jackson avait expliqué que Melo ne pouvait pas être un “franchise player”. « Carmelo, je pense, voulait être un leader, mais je ne pense pas qu'il savait complètement comment être un leader en tant que joueur », avait expliqué le « Zen Master ». « Et je pense que sa personnalité était intimidante pour certains des entraîneurs à qui l'on demandait de coacher l'équipe. Et donc il n'y avait pas cette conformité qui doit se produire entre les joueurs et les entraîneurs. Et autant j'ai essayé de faire part de mes propres convictions, autant je ne pense pas avoir été suffisamment près du terrain pour qu'elles soient vraiment efficaces, en dictant la façon dont les choses devaient être faites ».

La NBA derrière sa rupture avec Jeanie Buss

Sans jamais se remettre en cause, à l'exception du recrutement raté de Derek Ficher, Jackson revient aussi sur ses deux plus hauts choix de draft à New York, avec Kristaps Porziņgis et Frank Ntilikina. Pour lui, le Letton était « un bon choix, mais son frère était tout le temps dans les pattes. » Quant au Français, « le jeu NBA n’était pas fait pour lui. Je pensais qu’il serait bon dans un système à deux arrières… Il est agile, mais il n’a jamais su shooter. »

Au final, ce qu'il retient surtout de ses trois ans aux Knicks, c'est la fin de sa relation amoureuse avec Jeanie Buss, propriétaire des Lakers, et il laisse entendre que la NBA a pesé sur cette rupture. « Je l’avais prévenue : “Je ne pense pas que notre relation survive à ça. Je ne vais pas prendre ce poste.”Elle m’a répondu : “Ne t’inquiète pas, tout ira bien.” Mais elle a subi des pressions de la ligue, qui craignait une possible collusion entre une propriétaire et un président d’une autre équipe. »

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