Ce 31 octobre, la convention collective en vigueur en WNBA prendra fin, et pour éviter un lockout, le syndicat des joueuses et la Grande Ligue féminine devaient donc trouver un accord avant cette date.
Confrontée à des négociations qui n’avancent pas, la WNBA a décidé de s’accorder un délai supplémentaire de 30 jours pour que les débats puissent se poursuivre, comme le rapporte ESPN.
Si aucun accord n'arrive d'ici fin novembre, la WNBA serait alors plongée dans un blocage complet qui pourrait retarder le lancement de la saison 2026. Il s'agit d'une saison importante pour la ligue qui s’apprête à accueillir deux nouvelles équipes à savoir le Toronto Tempo et le Portland Fire. Sans convention collective, impossible d’organiser la Draft d’expansion qui doit permettre à ces deux équipes de créer leur effectif.
Mardi dernier, la conseillère juridique de l'association des joueuses, Erin D. Drake, avait prévenu qu’aucun accord ne serait trouvé avant le 31 octobre.
« Nous nous sommes donnés à fond pour être en mesure de dire que nous avons trouvé un accord d'ici vendredi. Malheureusement, ce ne sera pas le cas. Il faut être deux pour faire un tango et, pour être honnête, il est difficile de trouver le même rythme et le même sentiment d’urgence de la part de la Ligue. »
Pas la première fois
Pourtant, la WNBA a rappelé, par l’intermédiaire d’un de ses porte-paroles, que sa priorité était de trouver un nouvel accord le plus vite possible.
« Tout au long de ce processus, nous avons indiqué que notre principale priorité était de trouver une nouvelle convention collective qui permettrait aux joueuses d’avoir une augmentation significative de leurs salaires et de leurs avantages sociaux, comme elles le demandent tout en garantissant le développement à long terme de la Ligue et de ses équipes. Nous demandons au syndicat des joueuses de passer moins de temps à diffuser de fausses informations et à passer plus de temps à échanger avec nous de manière constructive. »
Cathy Engelbert, la « commissionner » de la WNBA, reste optimiste et rappelle que ce n’est pas la première fois qu’une prolongation des négociations a lieu dans le cadre des discussions autour d’un nouveau CBA. Avant l’actuelle convention collective, entrée en vigueur en 2020, le syndicat des joueuses et la Ligue avaient prolongé la durée des échanges de 60 jours avant finalement de ne trouver un accord qu’au mois de janvier 2020.
Si la WNBA affirme avoir tout essayé pour trouver une nouvelle convention collective avant la première date-butoir du 31 octobre, le syndicat des joueuses n’est pas de cet avis. « La ligue a laissé filer le temps en maquillant la réalité et en se servant d’un système qui sous-évalue intentionnellement ses joueuses. Le fait que la ligue veuille désormais qualifier une partie de sa proposition de ‘non plafonnée' est exactement la raison pour laquelle sa direction, sa transparence et sa responsabilité sont actuellement remises en question. »
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