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Entre le « poster » de Zion Williamson (27 points, 10 rebonds, 6 passes et 3 interceptions) sur Victor Wembanyama (29 points, 11 rebonds et 9 contres), auquel ce dernier a répondu dans la foulée par deux contres, il n'a fallu attendre que quelques secondes et possessions pour assister à ce duel, attendu, entre les deux anciens numéros 1 de Draft.
Il s'est ensuite poursuivi la majeure partie du match, avec Devin Vassell (23 points), Trey Murphy III (24 points, 10 rebonds, 5 passes et 3 interceptions) ou encore Jordan Poole (21 points) en arbitres de cette rencontre, longtemps indécise et équilibrée, qui a fini par rendre son verdict en prolongation. Sur un succès des Spurs, plus efficaces que les Pelicans dans l'ultime période additionnelle (120-116).
Pourtant, Victor Wembanyama n'était plus là à cause de ses six fautes et ce sont les Devin Vassell, Stephon Castle et autres Julian Champagnie qui se sont chargés de planter les paniers décisifs. Sous les panneaux, Luke Kornet apportait sa contribution pour de nombreuses secondes chances et Mitch Johnson peut se réjouir de constater que son groupe possède déjà de sacrées ressources collectives. Avec ou sans « Wemby », que l'on retrouvera dimanche soir contre Brooklyn, dès 19 heures.
CE QU'IL FAUT RETENIR
– San Antonio a su conclure sans « Wemby ». Inimaginable la saison dernière : les Spurs sont parvenus à gagner, alors que Victor Wembanyama était pourtant… assis sur le banc. Sorti pour six fautes au début de la prolongation, le Français a observé ses coéquipiers faire le boulot en son absence. De bon augure pour la suite et le recrutement de Luke Kornet, à qui il a parfois même été associé, lui permet de se reposer sereinement, alors que Stephon Castle, Devin Vassell et Dylan Harper sont également là pour prendre la relève, au besoin. Le quatrième quart-temps (pour revenir de -8) et la prolongation (pour l'emporter) en témoignent.
– La muraille « Wemby ». Le plus effrayant, c'est sans doute de se dire que Victor Wembanyama n'était pas aussi flamboyant qu'en ouverture à Dallas, mais que cela ne l'empêche pas de frôler le triple-double… avec les contres. Plus grand, plus fort, plus propre et plus intelligent que (presque) tout le monde, il domine autant en attaque qu'en défense. Finalement, il va juste pouvoir regretter sa gestion des fautes ce soir mais, la bonne nouvelle, c'est que cela n'a pas porté préjudice à son équipe. Qui est dès à présent en mesure de jouer sans lui, sur de plus ou moins longues séquences.
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