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De la PlayStation à la NBA, Ajay Mitchell poursuit son rêve éveillé !

Sacré baptême pour Ajay Mitchell. Champion NBA dès sa première saison avec le Thunder, le meneur/arrière belge de 23 ans s’apprête à entamer une deuxième année pleine de promesses… malgré une préparation perturbée par une entorse. Avant le match d’ouverture face aux Rockets, il revient sur son été studieux et son adaptation rapide au très haut niveau.

Ajay MitchellAprès une présaison délicate, perturbée par une entorse de la cheville, Ajay Mitchell va entamer sa deuxième saison en NBA ce soir, face aux Rockets. Pour l'occasion, le natif d'Ans va recevoir sa bague de champion, et voir le Thunder hisser sa bannière de champion. Un début de carrière de rêve pour le meneur/arrière de 23 ans.

À quelques heures du début de cette saison 2025/26, Basket USA a pu évoquer avec le Belge sa progression physique, l’intensité défensive du Thunder, ses débuts face aux stars NBA… et son envie de s’inscrire dans la durée.

Comment va votre cheville ?

Ça va mieux. Évidemment, il y a eu ce petit accident à Indiana, mais rien de grave. Donc on se prépare simplement. On espère que ce sera bon pour le premier match, on continue à travailler tous les jours, mais c’est l’objectif.

Mark Daigneault a dit que vous sembliez plus costaud, et que cela allait vous aider défensivement. C'était une consigne de l’équipe pour mieux tenir les duels, ou une démarche personnelle ?

Les deux. D'un point de vue personnel, c'était toujours un de mes objectifs. La première saison en NBA, tu te rends compte de la force de certains joueurs et pour moi c'était forcément un objectif. Pour l'équipe aussi parce qu'à la fin de la saison, on en a parlé et c'était un point sur lequel ils voulaient vraiment que je travaille aussi.

« Des bêtes physiques, il y en a presque dans chaque équipe mais l'un des premiers où je me suis rendu compte que c'était vraiment différent, c'était Giannis »

Comment on travaille ça, justement, le renforcement physique ?

Il y a un programme. Il faut être intelligent évidemment, ce n’est pas juste une prise de masse. Oui, il y a de la prise de masse, mais surtout beaucoup de travail de renforcement, pour être plus solide sur ses appuis, sur ses jambes, et globalement plus costaud. C’était quatre semaines assez intenses de travail et de préparation. Ça s’est super bien passé, donc c’était top de voir l’évolution.

Quels sont les joueurs qui vous ont le plus impressionné physiquement en NBA ?

Des bêtes physiques, il y en a presque dans chaque équipe mais l'un des premiers où je me suis rendu compte que c'était vraiment différent, c'était Giannis parce qu'il faut défendre à plusieurs sur lui et il va quand même essayer de rentrer dans la raquette donc je pense que c'était le premier choc pour moi.

L’année dernière, le Thunder a été très agressif en défense, au point que certaines équipes se sont plaintes que les arbitres laissaient passer beaucoup de choses. Aujourd’hui, les Celtics et les Nuggets parlent de s’en inspirer. Est-ce que vous vous attendez à être copiés, et peut-être à subir le traitement que vous avez infligé ?

On essaie de se préparer pour tout. Évidemment, on s'attendait à ce que les équipes copient un petit peu ce style et on essaie d'être agressifs en défense mais sans faire de fautes. Après, la NBA c'est un sport physique, les arbitres laissent beaucoup jouer et c'est important car chaque contact n'est pas une faute. Il faut que ça soit physique et c'est la manière dont on s'entraîne aussi donc on est préparé à ça, quand les équipes jouent agressivement, et ce n’est pas un aspect sur lequel on se focalise. On travaille tous les jours sur ça, c'est dans notre système.

« L'arrivée d'un gars comme Alex Caruso nous a vraiment aidés »

Vous aviez un style défensif particulier, très risqué parfois, avec des rotations constantes mais bien compensées. On sait qu’il y a peu d’entraînements en NBA, alors comment un tel système se met-il en place ?

L’aspect le plus important, c'est la communication. L'arrivée d'un gars comme Alex Caruso nous a vraiment aidés de ce point de vue. Tout le monde parle en défense, tout le monde communique et puis on essaye de résoudre chaque problème. On sait que ça ne va pas être parfait à chaque fois mais on est très proche en dehors du terrain et ça nous aide sur le terrain de savoir que chacun va s'aider. On est capable de réagir très vite et de communiquer sur chaque possession. Ces choses-là sont très importantes pour nous.

Alex Caruso, justement, c’est un modèle d’abnégation pour le groupe ? Comment avez-vous vécu de l’intérieur le choix tactique du Game 7 contre les Nuggets, où il défendait sur Jokic malgré l’écart de gabarit ?

C'est un modèle et, pour l'équipe, ça a vraiment envoyé un message. C'était un choix tactique vraiment impressionnant et le travail qu'il a réussi à faire sur Nikola Jokic était incroyable mais, encore une fois, ça montre juste le défenseur qu'il est, ça fait des années qu'il est en NBA et le voir faire ça contre Nikola Jokic, c'était fou.

Première saison NBA : le titre, la parade, la bague, la bannière…

C'est un rêve d'enfant. Rien que le fait d'arriver en NBA pour moi, c'était un rêve mais vivre la saison qu'on a vécue, gagner le titre… C'est sûr que c'était incroyable, un rêve de gosse, mais c'est important pour nous de tourner la page et on l'a fait très vite. Dès qu'on est revenu début septembre, c'était : ‘Ok, il est temps d'oublier. On a bien profité mais c'est une nouvelle saison qui nous attend'. Tout va être différent.

Est-ce que vous avez été surpris de trouver votre place aussi vite, dans une équipe déjà bien en place ?

Je ne dirais pas que j'ai été surpris parce qu'à la Draft, dans ma tête, j'avais beaucoup de choses à prouver et mon objectif, c'était de me lancer dans cette première année sans me dire qu'il fallait que je joue tant de minutes ou que je fasse ceci ou cela… Je me disais que maintenant que j'y étais, je voulais avoir la carrière la plus longue possible et que je devais garder la tête basse et travailler. C'était vraiment le plus important pour moi.

« La première fois que tu joues contre Stephen Curry, c'est sûr que c’est un peu étrange, parce que Steph Curry, LeBron James, ce sont des joueurs avec lesquels je jouais sur PlayStation »

La prolongation de contrat signée cet été montre que la franchise croit en vous. Est-ce que vous le vivez comme une validation de votre intégration dans le projet de Sam Presti et Mark Daigneault ?

Quand tu signes un contrat, tu es évidemment très content mais simplement voir la confiance qu'ils ont en moi, c'est encore plus de motivation pour tout donner pour cette équipe, rendre en quelque sorte ce qu'ils m'ont donné.

C’est très difficile de conserver un titre NBA. Personne n’y arrive depuis les Warriors. Avez-vous identifié des axes de progression ? Et mentalement, comment on tourne la page ?

Le coach fait un job vraiment incroyable et le Thunder a toujours misé sur le développement, le fait de s'améliorer tous les jours. C'est ce qu'on a fait l'année passée et ça ne va pas changer. C'est ce qu'on veut continuer à faire et pour nous, le plus important, c'est l'état d'esprit, avec des leaders qui en veulent toujours plus.

Des objectifs personnels pour cette saison ?

Je ne me fixe jamais vraiment d'objectifs du point de vue des stats ou du temps de jeu. Mon but, c'est d'avoir une longue carrière et de prouver que j'ai le niveau pour rester ici pendant de nombreuses années.

Est-ce que vous avez vécu un moment « Welcome to the NBA » ?

Il y en avait plusieurs. Le tout premier, c'était en présaison, début septembre, parce qu'on commençait à jouer et je me suis rendu compte que tout le monde était vraiment fort. C'était vraiment un choc pour moi de voir que chaque joueur était capable d'aller marquer 20 points. C'est là que je me suis dit que ça n'allait pas être facile. On ne peut pas se dire qu'on a fait le plus dur en arrivant en NBA et que ça va être tranquille. Évidemment, la première fois que tu joues contre Stephen Curry, c'est sûr que c’est un peu étrange, parce que Steph Curry, LeBron James, ce sont des joueurs avec lesquels je jouais sur PlayStation. Alors les affronter en vrai, c’était un choc — mais un bon choc. C'était surtout positif de se dire qu'on en est arrivé à ce point.

Ajay Mitchell Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2024-25 OKC 36 17 49.5 38.3 82.9 0.5 1.4 1.9 1.8 1.9 0.7 0.8 0.1 6.5

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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