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Erik Spoelstra doit refaire briller Team USA à la Coupe du monde

NBA – Après deux échecs en 2019 et 2023, les Américains doivent de nouveau briller à la Coupe du monde. C'est la première mission du nouveau sélectionneur.

En basket, les États-Unis sont les rois de l'Olympe, mais pas du monde. Les Américains ont ainsi participé 20 fois aux Jeux olympiques – une seule absence : le boycott de 1980 – et remporté 17 fois la compétition, dont les cinq dernières de suite. Pour la Coupe du monde, le rapport est presque inversé : 19 participations et seulement 5 médailles d'or.

Surtout, les deux dernières compétitions ont vu Team USA revenir sans médaille autour du cou. En 2019, ce fut une catastrophe avec la septième place, quand, en 2023, ce fut un peu mieux mais pas suffisant avec la défaite dans le match pour la troisième place.

La prochaine échéance est en 2027, au Qatar, et ce sera la première compétition du nouveau sélectionneur, Erik Spoelstra. « On n'a pas été bon », reconnaît Grant Hill, le patron de USA Basketball. « On était ensemble en 2023 avec Spoelstra, on a vécu cette expérience. Je sais que je ferai mieux au niveau de l'effectif. J'ai beaucoup appris depuis cette expérience. »

Miser sur les stars émergentes et l'exemple des anciens

L'ancien joueur de Detroit répète aussi que le monde devient plus en plus fort, donc que les choses sont de plus en plus compliquées pour Team USA. Mais le grand défi pour Grant Hill, c'est de composer un effectif capable de remporter la compétition alors que la Coupe du monde est moins prestigieuse que les Jeux olympiques. Ça a toujours été le cas mais le changement de calendrier, depuis 2019, avec l'organisation placée un an avant les J.O. et non plus deux, n'arrange pas les choses.

Les meilleurs joueurs américains ne sont ainsi guère motivés pour consacrer deux étés de suite à l'équipe nationale, donc la Coupe du monde est sacrifiée.

« On a du temps pour étudier, pour observer ce qu'il s'est passé lors de deux dernières compétitions », annonce le coach de Miami. « On a du temps et ce qui est bien, c'est qu'on va voir qui va émerger », ajoute Grant Hill. « On a deux ans et chaque saison des joueurs passent un cap, progressent, deviennent meilleurs, des All-Stars et dont le jeu se traduit dans le jeu FIBA. » 

Comment convaincre des stars comme Jalen Brunson ou Donovan Mitchell par exemple, qui ont déjà connu la Coupe du monde mais pas les Jeux, de revenir dans deux ans ?

« C'est une culture du service, avec les meilleurs Américains qui lèvent la main et se disent volontaires pour jouer, représenter leur pays », assure Erik Spoelstra. « Il y a une culture de la compétition, d'accepter le défi, de ne pas fuir devant les attentes. Les attentes, quand on porte le maillot de Team USA, sont énormes. On a eu un succès fou depuis des années et on veut que tout le monde embrasse cela. » 

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