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Joe Mazzulla a adoré affronter les journalistes de Boston sur le terrain

À Boston, Joe Mazzulla a trouvé une manière originale de briser la glace avec les journalistes locaux : un match contre son staff. Résultat ? Une fessée (57-4) mais une belle expérience.

Joe MazzullaJoe Mazzulla avait surpris les journalistes de Boston, qui devaient s'affronter entre eux au centre d'entraînement des Celtics. Car finalement, ils ont affronté l'entraîneur et son staff…

Résultat : une défaite 57-4 pour la presse locale. Le technicien du Massachusetts voulait-il humilier ceux qui lui font face au quotidien ? Pas du tout. Lors du dernier point presse, ou à la radio, il a au contraire expliqué que cette rencontre avait cassé la barrière imposée par les micros, les dictaphones et les caméras.

« Merci aussi pour hier, les gars. Vous savez, je ne savais évidemment pas que ça allait se passer comme ça, mais je ne pense pas que vous réalisiez à quel point ça m'a aidé. Je pense que l'une des raisons pour lesquelles il n'y a pas de scène ici aujourd'hui, c'est parce qu'après hier, j'ai eu l'impression que nous avions tous baissé notre garde et que nous étions tous ensemble dans l'arène de la compétition. Ça a beaucoup compté… » explique-t-il ainsi.

Même si les journalistes n'ont évidemment pas fait le poids face aux anciens pros (Tony Dobbins, Amile Jefferson…) qui composent le staff de Joe Mazzulla, les voir sur le terrain a changé la perspective du coach.

« Un processus d'humanisation important »

« C'était cool de voir tout le monde dans un environnement naturel. Parfois, on vient d'un environnement compétitif et arrive (en salle de presse) dans un environnement qui ne l'est pas, où vous faites juste votre travail. Et c'est là que les choses sont mal interprétées. Mais là, on était tous dans le même environnement, et ça disait des choses. Hier, c'était très, très important. Les gens vont rire et se moquer, mais c'était un processus d'humanisation important. Nous avons trop d'interactions où il y a d'un côté l'entraîneur et de l'autre des gens qui font leur travail. Nous avons tous vu John Karalis (de Boston Sports Journal) s'emporter contre Jack Simone (de CelticsBlog), ce qui n'est pas différent de moi qui m'énerve contre une question de Jack Simone, non ? C'est simplement une réaction de compétiteur. La morale, c'est que nous devons le faire davantage parce que cela humanise la compétition. Et je me rends compte à quel point vous aimez vraiment ce jeu et que vous vous y intéressez. J'espère qu'on n'y pensera pas à long terme comme une blague. C'était quelque chose de sérieux. Je le pensais vraiment, et c'était important que nous le fassions hier, et nous le referons. Merci. J'ai apprécié. »

Du côté des journalistes, malgré l'écart (sur un match qui n'a pourtant duré que 12 minutes !), les retours sont également positifs : l’expérience a visiblement rapproché les deux camps.

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