Alors que la plupart des équipes NBA ont six matchs de présaison à leur calendrier, Boston devra se contenter de quatre. Un choix assumé, et même souhaité, par Joe Mazzulla, loin d’y voir un inconvénient.
S’il n’en tenait qu’à lui, le coach des Celtics zapperait purement et simplement cette période de préparation, pour consacrer tout le temps disponible à l’entraînement pur.
« Je préférerais n'avoir aucun match de présaison, et qu'on puisse s'entraîner chaque jour. Je déteste les matchs de présaison », a-t-il lâché. « On devrait juste pouvoir s'entraîner pendant un mois entier. Au final, c'est comme un match de présaison. À mes yeux, quand tu viens à la salle et que tu bosses, tu es dans ton boulot ».
Plus qu'une semaine avant le jour J
Comme sur leurs trois premières rencontres de préparation (deux victoires), les Celtics aborderont leur ultime match face à Toronto en se concentrant avant tout sur le contenu, pas sur le résultat.
« L’idée, c’est de calquer les matchs de présaison sur un entraînement. Parce qu’on revient toujours sur des situations de jeu : gérer les restrictions de minutes, les temps de repos, toutes ces choses importantes. Mais on aura eu une trentaine d’entraînements avant le premier match », a précisé Joe Mazzulla.
Pour calmer sa frustration, Joe Mazzulla a décidé de surprendre les journalistes de Boston, qui devaient initialement jouer entre eux au centre d'entraînement des Celtics. Finalement, les reporters du Massachusetts ont affronté… le « coaching staff » de la franchise. Pour une victoire 57-4 de Joe Mazzulla et de son staff.